Selon le wali de Constantine, M. Hocine Ouadah, la nouvelle ville Ali Mendjeli sera érigée en Circonscription administrative autonome'. Cette déclaration a été faite, hier, en marge de sa visite effectuée à Djebel El Ouahch (tronçon autoroute Est/Ouest). Quand la question a été posée, le wali de Constantine a expliqué, succinctement, qu'à la lumière du programme arrêté par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales tendant à rapprocher l'Administration des citoyens, le dispositif d'élaboration des documents biométriques va être élargi à cette délégation communale, en attendant qu'elle soit élevée au statut de Circonscription administrative autonome. Et à l'instar des autres communes, ajoute le wali, ce dispositif biométrique bénéficiera aux citoyens de cette agglomération, afin de leur éviter de se déplacer jusqu'à la ville d'El-Khroub pour établir leurs documents administratifs, notamment le passeport biométrique et, prochainement, la carte d'identité biométrique. Et dans une autre étape, il en sera de même pour les documents de transport comme la carte grise et le permis de conduire. Et bien évidemment, a indiqué, encore, le chef de l'exécutif, toutes ces dispositions seront édictées afin de préparer un statut réglementaire pour cette ville qui se développe à une vitesse considérable et nécessite beaucoup de moyens et d'équipements pour lui permettre d'être une Circonscription administrative autonome, au sens plein du terme. De cette façon, a estimé M. Ouadah, les responsables en charge des affaires de la nouvelle ville pourront mieux maîtriser sa gestion et s'organiser, en conséquence, pour fournir des prestations convenables à ses habitants. Aussi bien aux citoyens qui y habitent déjà que ceux qui vont y arriver, dans le cadre des programmes de relogement, en cours, et qui se font en direction d'Ali Mendjeli à une moyenne annuelle de 3.000 à 5000 logements par an. En ce qui concerne l'étude annoncée, dernièrement pour prémunir la ville d'Ali Mendjeli des dégâts des eaux, M. Ouadah a déclaré que beaucoup de travaux, ne nécessitant pas d'études préliminaires, ont été déjà lancés. «Ceci dit, a poursuivi le wali, il y a, quand même, une étude approfondie que nous avons lancée. Mais je dois dire que le problème ne réside pas tellement dans la mise en place des infrastructures de protection, mais se pose aussi pour le civisme des habitants et du comportement anarchique dont font preuve certains citoyens qui jettent leurs ordures et déblais, dans les anciens cours d'eau». Ainsi, lorsqu'il pleut un peu fort, ces cours se trouvent obstruées et les eaux débordent et bonjour les dégâts !