Les structures commerciales de la commune de Hassi Benokba seront renforcées par un nouveau marché de proximité. Cette structure implantée au chef-lieu de la commune sera prochainement ouverte, a-t-on appris de source proche de l'Assemblée populaire communal de cette collectivité locale. Pas moins de 40 commerçants bénéficieront d'étals au niveau de cet espace commercial. Cette démarche a pour objectif de lutter contre l'informel, renforcer les structures commerciales, assainir la voie publique, insérer certains commerçants ambulants dans le circuit légal de l'activité et répondre à ses besoins par la création de points de vente répondant aux normes d'hygiène. La réalisation de ce marché entre dans le cadre d'un programme portant construction, au total, de 23 marchés de proximité à travers différentes communes de la wilaya dans le cadre du programme communal de développement. Ces lieux de vente ont pour but de mettre à la disposition des ménages toutes sortes de produits, dont les fruits et légumes, poissons et viandes, et ce, dans des conditions de conservation conformes à la réglementation régissant la protection du consommateur. Ces actions qui matérialisent l'initiative de l'Etat pour la résorption de l'activité informelle ont également pour objectif de générer de nouveaux emplois au profit des jeunes, et ce, par la création ou l'extension d'espaces commerciaux. Le mois de mars 2011, les ministères du Commerce et de l'Intérieur ont arrêté six mesures pour encadrer le commerce informel et trouver des espaces commerciaux aux jeunes vendeurs à la sauvette. Depuis 2009, les communes de la wilaya d'Oran ont bénéficié de la réalisation de plusieurs marchés parisiens et ce sont des sommes faramineuses qui ont été dépensées pour ces marchés couverts, désertés finalement par des commerçants qui ont préféré plutôt le commerce informel, devenu de plus en plus florissant. Selon un rapport de la commission des activités économiques de la commune d'Oran, pas moins de 1 040 commerçants activant sur la voie publique, notamment à Medina Djedida, Ekmhul, Sidi El Houari, entre autres, recensés en 2014, ont refusé de libérer la voie publique et rejoindre les box au niveau des marchés couverts. Devant cet état de fait, les responsables locaux de plusieurs communes ont décidé de radier les noms des commerçants qui n'ont pas occupé leur box au niveau des marchés couverts afin de les attribuer à d'autres commerçants. Selon les dernières statistiques, 60% des box des marchés parisiens ne sont pas exploités à Oran. Certains avancent que ces marchés ne sont pas dotés de toutes les commodités, alors que la réalité est tout autre.