L'environnement et l'hygiène du milieu figuraient parmi les principaux dossiers, à l'ordre du jour du conseil d'exécutif, tenu, avant-hier, mardi. La réunion n'avait pas pour vocation de faire le point sur l'état des lieux, encore moins de faire de la pédagogie managériale, sur le thème de la gestion des déchets ménagers, mais se voulait, surtout, une tribune pour prendre des décisions et enjoindre des ordres pour leur bonne exécution. Ainsi, il a été décidé la fermeture définitive, au plus tard, avant la fin d'année, de trois grandes décharges publiques, du groupement Est de la wilaya, à savoir : celles de Bethioua, Mers El-Hadjadj et Aïn Bia. Le chrono a été lancé donc, dès mardi 20 octobre, pour éradiquer, une fois pour toutes, ces points noirs. Les conseils municipaux respectifs ont été instruits par le wali pour mettre en œuvre toutes les mesures y afférentes, y compris l'assainissement des sites. A cet effet, il a été décidé d'évacuer les déchets, générés par ce secteur, vers le CET de Hassi Bounif, qui connaîtra le début d'exploitation, sous quinzaine, de son 2ème casier, d'une capacité de 1,8 million de m3. Ce n'est là, cependant, qu'une solution provisoire, en attendant la mise en service du CET d'Arzew, début janvier prochain. Ce centre d'enfouissement technique, d'une capacité de traitement de 900.000 m3 par jour et qui a nécessité un montant de 400 millions de DA, aura à prendre en charge une grande partie de la zone-est de la wilaya, permettant, du coup, l'éradication de tous les dépotoirs contrôlés ou pas, à travers cet étendu pan du territoire de la wilaya. Le CET d'Arzew, dont le processus de réalisation a enregistré un gros glissement de délais, viendra, donc, s'ajouter aux 2 centres de Hassi Bounif et d'El Ançor, en plus du centre d'Aïn El-Beïda réservé aux déchets inertes. Le CET d'El-Ançor, 120 tonnes/j, s'étalant sur 30 ha et prend en charge la zone-ouest de la wilaya (communes d'El Ançor, Ain El Türck, Mers El Kébir, Boutlélis et Bousfer). Le CET de Hassi Bounif, quant à lui, d'une capacité de 1.000 m3, s'étendant sur 85 ha, prend en charge le groupement urbain d'Oran (communes d'Oran, Sidi Chahmi, Es-Senia, Bir El Djir et El Kerma). Mais, en pratique, il fonctionne, jusqu'ici, au-delà de ces capacités, tant il fait fonction de solution provisoire, tant bien que mal, en attendant la réalisation des autres CET. A terme, 22 décharges sauvages, déjà, ciblées et seront éradiquées de la carte de la wilaya, à la faveur d'un programme de réalisation de CET. Pour cela, la wilaya avait bénéficié d'une dotation de 200 millions de DA, au titre de l'année 2012. Trois BET avaient été engagés dans cette opération, selon la direction de l'Environnement. Lors de la même réunion de l'exécutif, divers autres dossiers ont été mis sur la table, dont ceux relatifs à la distraction des terres agricoles, l'exécution des projets PCD et les nouvelles modalités de passation des marchés publics.