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Quand des proches de Bouteflika se mettent à douter
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 11 - 2015

Tant que l'opposition a été seule à formuler l'assertion que depuis que Bouteflika a eu son problème de santé, il n'est plus en capacité de gouverner, ce dont profiteraient des personnes et groupes sans légitimité constitutionnelle ou institutionnelle pour gérer le pays à leur guise, les gens du pouvoir l'ont laissé dire en se contentant de développer une communication qu'ils ont pensé à même de convaincre l'opinion algérienne que cette opposition fait dans l'extravagance.
L'on imagine qu'ils ont très mal accueilli que des personnalités se situant hors de cette opposition aient osé donner à comprendre qu'elles aussi en sont à douter que le président Bouteflika soit réellement aux commandes de l'Algérie comme il est officiellement prétendu. Elles l'ont fait en adressant à celui-ci une demande d'audience qui, ont-elles crûment précisé, leur permettrait de vérifier si le chef de l'Etat est vraiment en possession des capacités physiques et intellectuelles lui permettant effectivement de gouverner. Il est incontestable que la démarche des 19 (le nombre des signataires de la demande) met au pied du mur et Bouteflika, s'il continue réellement à gouverner, et le cercle de responsables qui lui sont proches. Elle n'émane pas en effet d'opposants et à laquelle ils auraient opposé le silence hautain.
A part Louiza Hanoun à qui l'on pourrait accoler non sans réserve le qualificatif d'opposante, toutes les autres personnalités ayant signé la demande d'audience sont connues pour avoir été ou être encore des proches du président Bouteflika dont elles ne contestent ni la légitimité ni le droit de rester au pouvoir s'il en a la capacité intellectuelle. Sous quel prétexte alors opposer une fin de non-recevoir à leur demande d'audience ? Celui que le président n'accorde pas d'audience privée fût-il à des personnalités amies comme elles ? L'argument ne tiendrait pas la route aux yeux de l'opinion publique d'autant qu'elle a eu à constater que Bouteflika reçoit régulièrement et à titre privé l'ancien diplomate Lakhdar Brahimi au nom de l'amitié qui les unit. Ou alors sous le prétexte que le chef de l'Etat est allergique à tout ce qu'il considère comme une forme de pression visant à lui dicter ses actes ?
Sauf qu'en toute conscience Bouteflika ne peut ignorer que si le doute sur sa situation de santé en est arrivé à s'instaurer même chez ces personnalités amies, c'est qu'alors l'opposition est parvenue à le distiller plus largement que ne le prétend son entourage. Bien malgré eux, les signataires ont mis le pouvoir dans une mauvaise passe : celle qu'en ne donnant pas suite à leur demande, il accréditera irrévocablement que Bouteflika est effectivement dans l'inconscience de ce qui se décide et se fait en son nom.
Malgré toutes les réserves que l'on peut avoir à l'égard des 19, l'on ne peut croire qu'ils accepteront de se faire les complices d'une mise en scène médiatique qui en flattant leur amour-propre ne viserait en réalité qu'à masquer la réalité du pouvoir dans le pays. C'est pourquoi il est probable que leur demande restera sans suite, ce que l'opposition ne manquera pas de présenter comme confirmation de ce qu'elle dénonce et contre quoi elle tire la sonnette d'alarme depuis le début de la maladie de Bouteflika.


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