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Une centaine de naissances, chaque année, à Oran : Quel avenir pour les enfants des immigrés clandestins ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 11 - 2015

La semaine dernière, une jeune femme nigérienne, issue de l'immigration cladestine est morte à l'hôpital, à Oran. Sa petite fille est restée seule après la mort de sa mère. Durant l'hospitalisation de la maman, l'enfant a été pris en charge par d'autres migrants clandestins avant d'être transférée à la Maison de l'Enfance d'Oran. C'est ce que nous a raconté, hier, le prêtre de l'Eglise d'Oran, Thierry Beaucaire, en marge du Colloque international sur « l'enfant et l'immigration illégale », organisé par le Laboratoir du droit de l'enfant LADREN de l'Université ‘Mohamed Ben H'med'. Quel avenir donc pour cette petite fille ? Quelle prise en charge sur le plan de la santé et de la scolarisation ? Quelle solution pour tous ces enfants issus de l'immgration clandestine, dans un pays d'accueil ? Quelle est la responsabilité juridique de l'Etat vis-à-vis de ces enfants victimes de la migration illégale ? Des questions qui ont été au centre des débats de cette rencontre qui s'est voulue un espace pour décortiquer le phénomène et essayer de proposer le remède. Plus, le temps passe et plus le problème de l'immigration clandestine prend de l'ampleur l'avenir de toute une population qui a fui la guerre et la misère en espérant trouver une vie meilleure, au-delà des frontières. Mais entre le rêve et la réalité, le fossé ne finit pas de se creuser et c'est toute une génération d'enfants qui est en quête de ses droits, à travers les conventions internationales de protection des droits de l'Enfance, signées et ratifiées, par la majorité des pays. Au court de dix mois de l'année 2015, le 2ème Commandemant régional de la Gendarmerie a traité 718 affaires d'immigrants cladestins. Il y a eu 1.518 immigrants clandestins arrêtés dont 60 enfants. Certains ont été écroués et d'autres expulsés, a indiqué le commandant Issad du service régional de la police judiciaire. Pour Mme Belahsel Lila Manzla, enseignante à la faculté de droit, en matière d'application des textes de loi et les conventions internationales des droits de l'Enfant, il reste beaucoup à faire.
La situation économique actuelle de notre pays ne permet pas d'accueillir un très grand nombre d'immigrants clandestins et la prise en charge de tous ces enfants d'immigrants. Malgré l'existence de loid et conventions qui préservent les droits de ces enfants, nous remarquons que seulement les enfants d'exilés sont scolarisés. Pour les autres enfants d'immigrants clandestins, ils sont privés de scolarisation en absence de documents justifiant leur identité et filiation et aussi à cause de problème de la langue. Ces étrangers ne maîtrisent pas la langue arabe ». Cependant, pour ceux qui ont eu la chance d'être inscrits dans les écoles, ils suivront le cursus scolaire sans être diplômés, selon la conférencière car ils ne peuvent pas avoir un diplôme alors qu'ils sont en situation illégale. Quant à Mme Touil Manel, enseignant à la faculté de droit, elle a attiré l'attention sur la difficulté d'application de la Convention internationale des droits de l'Enfant. Une difficulté qui réside dans l'ambiguïté dans les articles de loi. «Le juge ne peut pas appliquer les articles qui ne sont pas clairs», dira-t-elle. «Lorsque un article n'est pas clair, le juge va, automatiquement, le renvoyer au gouvernement qui a ratifié la Convention pour donner des explications sur le texte même si la Convention est supérieure aux droits nationaux».
Parlant de la situation des migrants clandestins, à Oran, le prêtre de l'Eglise d'Oran, Thierry Beaucaire a indiqué qu'il y a 100 naissances par an, d'enfants d'immigrants clandestins, à Oran. Il y a les Nigériens, les Syriens, les Maliens, les Camerounais et les Nigérians qui vivent dans des conditions de vie difficiles et dont les enfants sont privés de scolarité à cause de problèmes de papiers et d'adresses fixes».


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