Les enfants des familles du bidonville de Cheklaoua qui ont bénéficié d'un relogement il y a une dizaine de jours dans la cité des 532 logements à Oued Tlélat, n'ont toujours pas rejoint les établissements scolaires, apprend-on auprès des familles. Ces dernières, qui ne savent plus à quel saint se vouer, affirment qu'elles n'arrivent toujours pas à inscrire leurs enfants, en particulier ceux du cycle moyen. Cette situation inquiète les familles surtout que les examens de fin de 1er trimestre approchent. Certains sont toujours scolarisés à Oran. Du côté de la direction de l'éducation, on apprend que des mesures seront prises pour remédier à la situation et qu'il sera procédé à leur transfert vers les établissements de leur nouveau lieu de résidence. Le directeur de l'éducation a affirmé que le problème concerne les élèves du moyen, puisque cette cité ne compte qu'un seul CEM. « Des mesures seront prises pour prendre en charge ces élèves dans les plus brefs délais », a-t-il déclaré. « Une réunion regroupant les responsables des établissements scolaires et des inspecteurs de la circonscription s'est tenue pour prendre en charge ces élèves », a-t-il souligné. De leur côté, les parents souhaitent que le scénario des précédents relogements ne se répète pas. L'augmentation du nombre d'élèves a été enregistrée dans certaines communes l'année scolaire précédente et même cette année, avec le relogement de plusieurs dizaines de familles, en plus de la croissance démographique sans cesse grandissante, due à l'extension urbaine locale. Dans ce cadre, le directeur de l'éducation a déclaré que toutes les mesures seront prises pour assurer la scolarité des enfants des familles qui ont bénéficié de nouveaux logements à travers plusieurs communes de la wilaya, comme Oued Tlélat et Gdyel. A titre d'exemple, pour la localité de Belgaïd, qui va accueillir des centaines de nouvelles familles d'ici la fin de l'année, 6 établissements d'enseignement moyen (dont trois nouveaux) et deux nouvelles écoles primaires sont prêts pour accueillir les élèves. Dans une classe bondée d'élèves, la concentration diminue, ce qui influe sur l'encadrement et la formation. Ce sureffectif d'élèves s'est répercuté négativement sur l'aménagement des emplois du temps du personnel enseignant. La surcharge des classes est un problème à prendre au sérieux dans un bon nombre d'établissements scolaires à Oran. En 2014, dans quelques écoles primaires de Oued Tlélat, le nombre d'élèves à atteint 56 par classe. Dans certaines classes du primaire, il y a 4 élèves par table. Cette situation est le résultat des opérations de relogement en masse de centaines de familles qui occupaient auparavant des habitations menaçant ruine dans différents quartiers de la ville ( El-Derb, El-Hamri, Sidi El-Houari, Medioni, entre autres ).