Depuis 2009, les communes de la wilaya d'Oran ont bénéficié de la réalisation de plusieurs marchés parisiens. C'est le cas de la commune de Bousfer. Toutefois, les travaux de cette structure commerciale lancée depuis quelques mois, sont à l'arrêt. Selon la daïra d'Aïn El-Turck, les travaux ont été suspendus suite à la résiliation du contrat avec l'entreprise de réalisation, cette dernière n'ayant pas pu achever les travaux. Selon la même source, un avis d'appel d'offres sera lancé prochainement pour le choix d'une autre entreprise pour achever le projet. Une fois l'entreprise sélectionnée, le marché sera livré dans un délai de moins de deux mois, puisque les travaux réalisés par la première entreprise ont atteint un taux d'avancement considérable (de quelque 85%), selon la daïra toujours. Ce nouveau marché de proximité composé de plusieurs locaux et étals pour la vente de fruits et légumes qui devra être normalement opérationnel début 2016, a pour objectif d'assainir le commerce informel. Des décisions d'affectation des stands seront remises aux bénéficiaires. L'opération en question est inscrite dans le cadre de la lutte contre la prolifération du commerce informel et vise à mettre fin aux désagréments occasionnés par l'occupation des trottoirs, l'obstruction des édifices publics et des voies. La réalisation de ce marché entre dans le cadre d'un programme portant construction, au total, de 23 marchés de proximité à travers les différentes communes de la wilaya dans le cadre du programme communal de développement. Ces lieux de vente ont pour but de mettre à la disposition des ménages toutes sortes de produits, dont les fruits et légumes, poissons et viandes, et ce dans des conditions de conservation conformes à la réglementation régissant la protection du consommateur. Ce sont des sommes faramineuses qui ont été dépensées pour ces marchés couverts, désertés finalement par des commerçants qui ont préféré plutôt le commerce informel, devenu de plus en plus florissant. Devant cet état de fait les responsables locaux de plusieurs communes ont décidé de radier les noms des commerçants qui n'ont pas occupé leur box dans les marchés couverts afin de les attribuer à d'autres commerçants. Ces actions qui matérialisent l'initiative de l'Etat pour la résorption de l'activité informelle ont également l'objectif de générer de nouveaux emplois au profit des jeunes, et ce par la création ou l'extension d'espaces commerciaux. Le mois de mars 2011 les ministères du Commerce et de l'Intérieur ont arrêté six mesures pour encadrer le commerce informel et trouver des espaces commerciaux aux jeunes vendeurs à la sauvette.