Le chemin de wilaya (CW) n°75 reliant le chef-lieu de la commune d'Arzew à la zone balnéaire Akid Lotfi (ex- Cap Carbon) est devenu l'un des axes les plus risqués de la daïra, avec tous les dangers que cela comporte. La dégradation prononcée de la route de la corniche d'Arzew, tout au long des 8,8 kilomètres, jusqu'à Cap Carbon ne cesse donc de provoquer la colère des usagers, notamment les automobilistes et les transporteurs de voyageurs. En effet, sur toute cette longue distance, la route est devenue impraticable d'où l'appel des transporteurs et voyageurs en direction des autorités locales pour procéder à sa réfection et ce, dans les meilleurs délais avant qu'une catastrophe ne survienne. Des crevasses et des nids-de-poule, trop profonds, illustrent cet état de fait où les automobilistes ne font que slalomer pour éviter de porter atteinte à leurs véhicules déjà affectés à force de faire la navette. Les habitants de la corniche d'Arzew, de Fontaine des gazelles au Cap Carbon en passant par village Boutefaha se sentent lésés par les autorités locales qui marginalisent ces localités pourtant constituant une ZET (zone d'expansion touristique) de grande importance. A la dégradation avancée de la route, s'ajoute l'absence totale d'éclairage public sur un important tronçon routier de la corniche d'Arzew. Le délaissement et l'indifférence des pouvoirs publics se manifestent à travers de nombreux points noirs touchant même au bien-être de la population de ces localités. Le manque d'hygiène dû à l'irrégularité du ramassage des ordures ménagères a accentué le phénomène de la prolifération des sangliers qui viennent, en meute, chercher la pitance dans les détritus. Le constat de dégradation a atteint son paroxysme car «aucune correspondance ou doléances adressées à ce jour aux élus locaux de l'APC ou aux responsables de la daïra n'ont fait bouger les choses», déplorent les habitants de la corniche de la ville des torchères. «Cette politique tant prônée pour rapprocher l'administration des citoyens est une coquille vide et nous demeurons sceptiques à la réaction des autorités locales quant à la prise en charge efficiente de nos doléances», font remarquer nos interlocuteurs. Bien sûr qu'un programme d'entretien s'impose en urgence au niveau de cette route qui se trouve en état de délabrement très avancé. Massivement fréquenté par les automobilistes et les conducteurs des engins de poids lourds, le CW en question n'a pas bénéficié de travaux de revêtement depuis fort longtemps et les riverains craignent pour leur sécurité, notamment durant la période de grandes averses où la plupart des routes deviennent impraticables.