Il est attendu que la Société des aux et de l'assainissement de Constantine (Seaco), procède à la signature d'accords avec l'Ecole nationale polytechnique, pour recevoir les étudiants stagiaires dans ses chantiers, les former dans différentes spécialités avec la possibilité d'un recrutement en fin de stage, et ce selon ses besoins en matière de ressources humaines. C'est ce qu'a indiqué le directeur général de la Seaco, Kamel Kasmi, lors de la journée d'étude, organisée jeudi dernier par l'Ecole nationale polytechnique, au pôle universitaire de Ali Mendjeli, avec la participation d'entreprises locales, avec pour objectif de créer des passerelles entre le monde de l'entreprise et l'université. Et ce responsable de déclarer qu'il s'agira d'un accord important pour la société, et «j'estime personnellement qu'elle a besoin d'études spécialisées, notamment dans la maîtrise des techniques d'épuration des eaux, mais aussi des équipements électroniques et mécaniques, en considération que l'Ecole polytechnique forme des éléments très compétents et valables, dans ces domaines», dira-t-il. Et c'est pour toutes ces raisons, affirme-t-il, que «j'ai décidé d'assister personnellement à cette journée et que je préfère, en conséquence, confier les études en question à l'université, au lieu d'en charger un bureau d'études pour les faire». A rappeler que l'Ecole nationale polytechnique avait organisé une journée d'études autour de l'association entre elle et les entreprises locales, pour la formation de compétences avérées en la matière en vue de l'investissement de leur expérience auprès de diverses sociétés. Selon le directeur de l'Ecole polytechnique, Djamel Hamana, «le but recherché par cette rencontre est l'établissement de passerelles entre les entreprises et l'école, qui forme des ingénieurs de haut niveau et qui sont amenés à travailler dans ces dernières et nous voulons connaître ce que ces entités économiques attendent précisément de nous. De même que de nous aider à placer nos étudiants dans leurs ateliers pour des stages pratiques, qui pourront ainsi être dès leur éventuel recrutement directement employés puisque déjà prêts sur les plans aussi bien théorique que pratique». Et, conclura-t-il, «nous nous attendons à passer incessamment des accords, dans ce domaine, qui ne manqueront pas d'être profitables pour nous comme pour lesdites sociétés».