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Indécence
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 04 - 2016

La série de « Panama papers » est projetée sur les écrans mondiaux et se poursuivra sûrement dans d'autres « saisons » qui révèleront l'étendue du désastre causé aux économies des pays concernés par l'évasion fiscale et les circuits de corruption. Les kleptocrates, les ripoux et les fraudeurs sont démasqués par les lanceurs d'alertes et dévoilés par les 109 médias internationaux « choisis » pour analyser les millions de données « récupérées » de la firme panaméenne offshore : Mossack Fonseca. Des monarques, des dictateurs, des oligarques, des banquiers, des industriels, des footballeurs, des chefs du crime organisé, des anonymes… Les uns cachent de l'argent noir pour le blanchir et les autres pour dissimiler leurs fortunes au fisc. L'onde de choc de la révélation de ce vaste système de fraude a fait sa première victime en Islande où la population est descendue dans la rue pour chasser le Premier ministre fraudeur. En Grande Bretagne, des appels à la démission ont été clamés jusque devant la résidence du Premier ministre britannique qui est cette semaine dans la tourmente.
Il est éclaboussé et mis en difficulté politique pour avoir détenu des parts dans la société offshore de son père décédé en 2010. Presque tous les pays sont touchés par la délinquance et la criminalité financière, cependant peu d'Américains sont présents sur les premières listes divulguées, faisant peser le soupçon sur l'origine et le but de ces informations qui semblent être pour le moment un peu plus sélectives, touchant le cœur de certains Etats et pas d'autres. La suite des évènements le dira quand toutes les données seront traitées et publiées. Pour le moment, Abdeslam Bouchouareb est le seul Algérien à être cité pour avoir créé en 2014 une société offshore d'un montant de 700 mille euros. La blogosphère et certains médias s'emparent de l'affaire qui n'étonne plus personne. La justice n'est pas encore saisie, le sera-t-elle un jour ? Mais pourquoi ester un ministre pour avoir caché une somme « dérisoire » dans une société fictive ! Lui le pauvre minuscule ne cachant que 700 mille euros, seulement quelques milliards de centimes que le petit détaillant de pacotilles d'El Eulma manipule en un quart de tour. Non ce ne serait pas sérieux, il est préférable de commencer par ceux qui ont bâti des empires opulents sortis de nulle part et leur demander des comptes. Ils sont là, aux quatre coins du pays à étaler des richesses spontanées face à l'extrême pauvreté dans laquelle se débattent des millions de laissés-pour-compte des bas-fonds. Ces arrivistes qui, il y a si peu, n'étaient pas en mesure de louer un simple F2 à Oued-Etolba vivent aujourd'hui dans des villas cossues et roulent en berlines allemandes, juste le temps de la sortie d'une nouvelle série.
Eux ne connaissent ni les banques ni les chèques, ils thésaurisent leurs magots dans des trous creusés chez eux et s'octroient des appartements haussmanniens à Paris. La tarentule a tissé sa toile et manipule le système moribond et finissant, se sentant intouchable et au-dessus des lois, sa mainmise sur tous les leviers économiques n'est plus un secret pour personne. L'impuissance de l'Etat face à son pouvoir est très perceptible et ne cesse de se manifester dans le quotidien des Algériens. Après l'échec de la bancarisation des capitaux de l'économie informelle, voilà l'emprunt obligataire qui vient « allécher » ces nouveaux riches d'un genre «SPECIFIQUE». Ont-ils la fibre patriotique pour renvoyer l'ascenseur social et ne pas laisser au sous-sol ces millions de jeunes diplômés chômeurs ? La réponse est sûrement dans la tête de ces pécheurs « obèses » qui se font absoudre leurs petits forfaits en se confessant aux cheikhs des zaouïas devant un parterre rachitique, c'est la pire indécence.


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