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Travaux publics: 42% des ralentisseurs implantés anarchiquement
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 05 - 2016

Enfin ! le ministre des Travaux publics Abdelkader Ouali se décide à mettre fin définitivement à l'anarchie et la grande déliquescence dans la gestion du mobilier routier national. Jeudi devant les députés, il a notamment annoncé que la loi 01-44 du 19 août 2001, relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière, amendée en 2009 par une ordonnance, sera cette fois-ci revue et complétée dans le sens d'une meilleure gestion du cauchemar des automobilistes : les ralentisseurs et autres «dos-d'âne ou dos de chameaux». C'est lui même qui l'affirme: «près de 42% des ralentisseurs du réseau routier national ont été implantés de façon anarchique» et sont en outre «non conforme aux normes techniques» et érigés «sans autorisation des autorités publiques». Lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), il a souligné que les ralentisseurs anarchiques sont devenus «un phénomène et un fléau social», alors qu'un système législatif et organisationnel existe pour organiser la question. Déliquescence, autorités publiques dépassées par la pose de ralentisseurs «n'importe où, n'importe comment et par tout le monde ?». Assurément, de l'avis de nombreux automobilistes, surpris souvent de «buter» contre des «dos de chameaux» sur une route nationale, avec une vitesse autorisée à 80 km. Le cas est notamment présent dans la wilaya d'Alger, dans la commune de Douéra, mais également dans d'autres wilayas du pays, dont Chlef qui excelle dans l'érection de ralentisseurs «hors normes» sur son réseau routier, sur les routes nationales et les départementales. Une aberration et un danger pour la vie des automobilistes ! Combien d'accidents de la route ont été provoqués par ces «ralentisseurs» la nuit, quand des automobilistes ne connaissant pas la région ont terminé leur voyage à l'hôpital, dans les cas les plus dramatiques ? Les services de sécurité et en particulier la Gendarmerie nationale ont des «states» effrayantes sur ces cas particuliers.
M. Abdelkder Ouali a indiqué que «pour mettre un terme à ce phénomène, une circulaire ministérielle entre les ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales et des Travaux publics a été publiée portant sur les mesures visant à mettre en conformité les ralentisseurs à travers le réseau routier. Pour le ministre des Travaux publics, «il s'agit d'imposer l'autorité et la loi», a-t-il répondu à une question orale d'un député FLN, Mohamed Fodhil. «Tous les principaux acteurs, y compris les services de sécurité, seront impliqués pour mettre en application cette circulaire», a-t-il ajouté. Cette circulaire définit le procédé d'utilisation et d'implantation des ralentisseurs et fixe les mesures susceptibles de mettre un terme au recours systématique aux ralentisseurs pour réduire la vitesse, vu qu'il existe d'autres moyens de le faire. Le ministre a assuré que son département avait procédé à l'élimination progressive des ralentisseurs implantés anarchiquement, et a indiqué que les walis ont été appelés à poursuivre l'application des orientations prévues par la circulaire ministérielle.
En fait, le phénomène des ralentisseurs anarchiques est devenu une vraie plaie urbaine et un danger permanent pour les automobilistes sur les routes nationales et les départementales, où des ralentisseurs érigés avec du béton et très haut font des ravages et provoquent accidents et drames sur les routes. Mais, il y a également les ralentisseurs construits par les collectivités locales à grands frais, mais qui sont systématiquement détruits par les riverains car érigés, selon des édiles, sans consultation ni enquête auprès des services concernés. En décidant de compléter la loi 01-14 et améliorer la visibilité de l'article 27 qui stipule l'obligation de la définition du cadre réglementaire de l'usage des ralentisseurs, le ministre des Travaux publics estime qu'en dépit de toutes les mesures prises et directives lancées, des lacunes sont enregistrées dans le traitement de ce dossier, alors que «des ralentisseurs continuent souvent à être implantés anarchiquement sous une pression sociale provoquée généralement par un accident de la circulation, d'où l'impératif de ne pas cerner le problème au niveau des services des travaux publics mais ce sont plutôt les autorités locales et territoriales qui sont habilitées à appliquer la loi». Car l'article 27 de cette loi (l'usage des ralentisseurs et les conditions relatives à leur mise en place ainsi que les lieux de leur implantation sont définies par voie réglementaire) a été superbement ignoré, et même les institutions concernées pour y mettre de l'ordre ont brillé jusqu'à présent par leur absence. Quant aux ralentisseurs détruits le temps du passage d'un cortège officiel et aussitôt re-érigés 24 heures après, c'est une autre histoire.
D'autre part, le ministère des Travaux publics devrait également amender et compléter cette loi 01-44 qui, dans tous ses articles, 140 au total, il n'y a aucune disposition sur la vitesse autorisée sur les autoroutes, les RN et départementales. M. Ouali devrait «gommer» cet oubli au niveau de cette loi dont la moitié des dispositions porte sur les sanctions, sans que le droit de l'automobiliste, hormis le droit «à tout algérien d'avoir son permis de conduire». Car enfin, une loi relative «à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière», qui ne définit pas les normes réglementaires de la vitesse des véhicules et autres cycles et motocycles sur les routes nationales, les départementales, et autoroutes est tronquée de l'essentiel, les normes de la limitation de vitesse et la prévention de l'excès de vitesse. C'est ainsi que des automobilistes se font retirer leur permis de conduire sur des autoroutes où la signalisation, mise en place par les travaux publics, est de 80 km/heure, et parfois même de....60 km/heure. Une autre aberration que le département de M. Ouali devrait «sanctionner» car elle n'a que trop duré.


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