Après que le président Guerdoud Sebti avait déclaré quitter les rênes du club, son adjoint Cheddad Bensid a vite fait d'indiquer sont intention de lui succéder, en se portant candidat à la prochaine élection. Bensid a fait valoir qu'il possède un programme ambitieux destiné à redonner à l'ASAM son lustre d'antan. Malheureusement pour lui, il risque d'être contré par de nombreux postulants parmi les grosses pointures du football m'lili passé et présent qui, à un moment ou à un autre, ont joué un rôle de premier plan au club, soit en tant que joueur soit à titre de dirigeants. Cette semaine, ils sont réapparus, annonçant leur intention de concourir pour ce poste. Ces prétendants ont pour noms Nacer Kraimia, ancien joueur de l'ASAM, Abdallah Chibane et Hestour Tarek. Ces candidats potentiels ne restent pas les bras croisés car, selon nos informations, ils sont en train de presser le président Guerdoud pour l'amener à organiser dans les délais les plus brefs l'assemblée générale ordinaire et présenter le bilan moral et financier de l'exercice écoulé. Cette procédure ouvrira alors la voie à l'organisation de l'assemblée générale élective pour connaitre le futur président qui dirigera l'ASAM le prochain mandat olympique. Toutefois, la situation est plus compliquée, car Guerdoud et son adjoint Bensid n'entendent pas organiser d'AGO tant qu'ils n'ont pas encore récupéré leur argent dépensé pour le club la dernière saison. Ils attendent l'arrivée de la subvention de trois milliards promise par l'APC pour récupérer leur dû avant d'entamer la procédure réglementaire de passation devant les membres de l'AGO. Mais l'APC tarde singulièrement à débloquer les fonds. Cette situation de blocage qui perdure n'arrange pas les affaires des deux parties. Aussi, il est fort à parier que l'ASAM s'achemine vers un remake de la saison dernière quand la situation administrative du club ne fut débloquée que quelques jours seulement du coup d'envoi du championnat, la préparation de l'équipe s'étant effectuée à la hâte. En tout cas, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le club de Guerioune (du nom de la montagne qui domine la ville du Chahid Larbi Ben-M'hidi) semble être habitué à ces situations qui se répètent et qui lui portent de gros préjudices.