Une campagne de lutte contre le commerce informel aux abords du grand marché d'Ain El Turck, sera lancée incessamment, apprend-on de sources proches de la commune. La décision a été prise, après un constat sur terrain, faisant état d'un retour en force des marchands ambulants à travers la majeure partie des ruelles adjacentes au marché, notamment depuis le début de la saison estivale. Ces derniers jours de nombreux marchands de fournitures scolaires, tabliers et ustensiles de cuisine ont réoccupé un très large espace public, squattant artères et trottoirs. Nos sources indiquent que les moyens adéquats seront mobilisés par la commune pour libérer les espaces squattés. A l'instar des années précédente, la saison estivale a été mise à profit par les revendeurs informels qui, une fois encore, ont réoccupé l'espace public, après une éclipse de quelques mois notamment aux boulevards et abords immédiats du marché des fruits et légumes, essaimés à travers la commune d'Aïn El Turck. Cette transgression à la réglementation en vigueur en matière de commerce, a, encore, pris des proportions beaucoup plus importantes à la faveur de la saison estivale et ce, avec l'apparition d'une multitude de revendeurs à la sauvette proposant un éventail d'articles et/ou de fruits et légumes dans les différentes zones de cette municipalité. Le squat des trottoirs par des tréteaux de fortune et les extensions illicites, débordant, assez souvent, sur la voie publique, figurent parmi les principales infractions, qui, ironie du sort, n'agressent, désormais, plus le regard du badaud. Ce triste constat, un leitmotiv qui refait son apparition dans cette région côtière, confronte la circulation piétonnière à de moult désagréments et suscite souvent le courroux des automobilistes. Ces derniers trouvent, en effet, d'énormes difficultés pour manœuvrer leurs véhicules dans certaines zones du centre de la commune d'Aïn El Turck, qui sont carrément envahies par l'informel, comme entres autres, à titre d'exemple les abords de la place Vassas où règne en maître de surcroît une grande débandade de véhicules de transport ou encore à la imite du quartier Sidi El Bahri, à l'entrée du marché des fruits et légumes. Il est, également, nécessaire de citer dans la foulée la prestigieuse et principale artère du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, qui, dans un passé encore vivace, n'avait rien à envier aux boulevards des stations balnéaires de renommée du Vieux continent. Aujourd'hui, elle a, hélas, énormément perdu de son aura avec la véritable anarchie, qui meuble l'essentiel de la névralgique activité du secteur de commerce. Notons, encore, selon le constat établi sur le terrain que, cet indésirable état de fait a malheureusement, encouragé certains gérants d'établissements de commerce à imiter ces revendeurs à la sauvette et ce, en s'accaparant des espaces et/ou à squatter les trottoirs en n'hésitant pas à laisser déborder leurs marchandises sur la chaussée.