Trois défaites en autant de matches, six buts encaissés, un but inscrit sur balle arrêtée. En somme, c'est un début catastrophique du GC Mascara. Il va sans dire que le coach François Bracci est déjà dans le collimateur, et les fans du Ghali sont dans l'expectative, craignant déjà une chute qui se profile à l'horizon. L'intersaison a été déjà marquée par certains dysfonctionnements qui se sont répercutés sur les résultats techniques de l'équipe. La situation commence à se compliquer pour un club que l'on croyait sorti de l'impasse après l'accession en Ligue 2. Il y a eu d'bord le départ du coach Mehdaoui, contraint de démissionner avant même que ne débute la compétition. Ensuite, certaines voix se sont élevées en émettant des réserves sur le recrutement. On dit même que certains responsables ont tout simplement dupé les fans du GCM en leur faisant miroiter des noms de vedettes ou supposées telles. Nombreux sont à Mascara qui estiment que les recrues n'on pas les capacités pour faire face aux dures exigences de la compétition et des objectifs assignés. Il y a également l'affaire des joueurs locaux qui a suscité moult interrogations et où chacun a voulu imposer sa liste. Parti pour assurer le maintien dans l'antichambre de l'élite, tout le monde s'accorde à dire que la tâche du GCM ne sera pas de tout repos après ces trois défaites consécutives. C'est le moment propice de l'opposition qui, selon notre source, a commencé à bouger pour d'éventuels changements du staff technique et dirigeant. Certains ont poussé le bouchon assez loin et exigent le départ du coach qui, selon eux, n'a rien apporté à l'équipe. De toute manière, l'heure n'est guère à l'optimisme face à ces dissensions. Il est bien loin le temps du GCM du président Berrahal Benaoumeur qui a donné au Galia son seul titre de champion d'Algérie. Selon des témoignages recueillis sur place, ce dernier, avec d'autres notables de Mascara, pourrait encore apporter sa contribution pour remettre le club sur de bons rails. A présent, il est temps de tourner la page et mettre les conflits personnels de côté pour œuvrer dans le bon sens afin de mener le GCM à bon port. Avec un compteur bloqué à zéro, le GCM sera confronté à un calendrier très difficile lors des prochaines journées, avec la réception du CRBAF, du PAC et du RCA, entrecoupée par de périlleux déplacements chez le MCEE, l'USMB et deux sorties d'affilée chez le MCS et l'USB. La mobilisation doit être de mise avant qu'il ne soit trop tard, même si le président Merriah semble dépassé par les évènements. Les réunions secrètes, les coups bas pour provoquer le départ des dirigeants, risquent de compliquer davantage la situation de l'équipe qui a pourtant besoin de tous ses enfants et loin des intérêts personnels.