Le désamorçage, mardi, de la grave situation financière conséquente au brutal déficit enregistré par la Trésorerie communale, qui, par le biais d'un courrier urgent adressé au maire, a fait l'aveu d'impuissance à assumer toute dépense -salaires de travailleurs compris- car étant carrément à sec, a eu un effet sédatif sur la rencontre Exécutif-Partenaire social, tenue, hier, au cabinet du maire Boukhatem. La bonne nouvelle faisant état de l'approvisionnement, la veille, de la Caisse communale par un montant de 67 milliards de cts, précieuse subvention octroyée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour honorer 4 mois d'indemnités salariales impayées (compensation d'un déficit budgétaire dû aux 40% de la subvention pour faire face à l'augmentation des salaires, plus un déficit lié aux 50% de la moins-value 2015), mais qui a tardé à venir, a soulagé et réconforté le conseil municipal et le conseil syndical. Officiellement, il était question d'un menu ordinaire pour la table-ronde Exécutif-Syndicat, programmée, lundi matin. Cependant, tout laisse à croire que les dernières évolutions liées à l'état critique, enregistré à la Trésorerie municipale en sont, sinon le mobile direct, parmi les motifs de ce rendez-vous, tout à fait imprévu sur l'agenda. D'entrée de jeu, Boukhatem a annoncé le bon dénouement de la situation. L'on saura de sources concordantes qu'avant-hier, mardi, aux alentours de 16h, le président de l'APC a reçu un coup de fil du directeur de l'Administration locale (DAL) de wilaya, l'informant que les fameux 67 milliards, sont bel et bien injectés dans la Trésorerie communale. Simple « virement » de compte à compte, répliquerait-on sur-le-champ. Rien de tel, confit-on, cela a été, à vrai dire, le fruit d'efforts intenses déployés par le wali et le DAL, qui ont pris en main le dossier avec un traitement prompt et diligent. Mieux, l'autre subvention promise, sur fonds du FCCL, de l'ordre 28 milliards, au titre de charges de fonctionnement pour l'entretien des écoles primaires, sera versée, dans moins d'une semaine. Voilà qui permet à plus d'un, de sortir la tête de l'eau. Momentanément, en tout cas. Car, si l'affaire qu'on peut, caricaturalement, appelée celle de la « correspondance n° 3966 », en référence à la lettre SOS envoyée par le Trésorier communal, le 16 octobre 2016, a connu un bon dénouement, en termes de solution urgente à un problème urgent, elle est loin de connaître son épilogue, avec l'insistance du maire, à traiter le mal à la racine en déposant plainte. Plusieurs points principaux figurant sur la plate-forme des revendications syndicales ont été au centre des discussions entre l'Exécutif communal, présidé par le maire Nourredine Boukhatem, et le Conseil syndical dirigé par le secrétaire général Ahmed Mentfekh. Parmi les dossiers traités, le plan de gestion de carrière, notamment la question de titularisation du personnel, l'organigramme, les conditions de travail et les logements sociaux destinés aux travailleurs.