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Au fil… des jours : Communication politique : nouvelles du front ! (Suite et fin)
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 11 - 2016


Mercredi 26 octobre 2016 :
La politique tuerait-elle la presse ? La confiance des Américains envers leurs médias a atteint son plus bas niveau cette année, selon un sondage Gallup. La firme de sondages, qui effectue cet exercice depuis 1972, affirme que le résultat n'a jamais été aussi faible. Seulement 32% des personnes interrogées disent avoir «grandement» ou «assez» confiance en leurs médias. Chez les Républicains, la chute est encore plus marquée, passant de 32% en 2015 à 14% cette année. Selon la firme, si la confiance envers les médias s'est érodée au fil du temps, la campagne électorale américaine est probablement la raison pour laquelle elle est descendue si abruptement en 2016.
Une explication (bien conservatrice) parmi d'autres : Hillary Clinton a reçu une attention médiatique «trop positive», tandis que Donald Trump a reçu une attention «injuste ou négative».
Jeudi 27 octobre 2016 :
«Nos très chers émirs» est un ouvrage de deux journalistes français, Georges Malbrunot et Christian Chesnot...sur les relations troubles des politiciens français avec le Qatar. Un livre, paraît-il, riche en anecdotes épinglant des représentants (toutes tendances confondues) de la République française, jouant à lobbyistes et aux influenceurs tout en cherchant, au passage, à s'en «mettre plein les poches»...avec, parfois, il faut le reconnaître, des réponses négatives des Qataris...Il paraît que sous Hollande, le braquet a été changé avec, comme pays «favori», l'Arabie saoudite, «jugée plus stable et plus riche»
Samedi 29 octobre 2016 :
Savez-vous qu'il y a 6.000 centres de réflexion (think tanks) répartis à travers le monde dont 1.830 aux Etats unis, 429 en Chine, 287 en Grande-Bretagne, 194 en Allemagne, 192 en Inde, 177 en France, 137 en Argentine, 122 en Russie, 108 au Japon, 99 au Canada...et en Algérie, 3 à 4 au plus.
Qui a dit qu'il n'y avait pas ou plus d'intellectuels dans le pays ? Et engagés qui plus est. «Le Soir d'Algérie» publie une longue contribution collective -Une véritable « bouteille à la mer !» - de quatre intellectuels algériens (A.Djebbar, A.Dourari, M. Harbi, W. Laredj, Khaoula Taleb-Ibrahimi et H.Touati) : «Sauvons notre école». Rappelant les expériences tentées et qui ont échoué en 1977 d'abord face à la «vindicte de la féroce aile islamo- conservatrice», puis en 2000 avec un rapport commandé par l'Etat mis rapidement dans les tiroirs, ils montrent et démontrent que la religion, bien comprise, ne s'oppose pas à la modernisation de l'école et de l'éducation...et ils convient à la réflexion rationnelle, en ayant pour credo philosophique le libre-arbitre. Leur contribution comporte aussi des propositions...ce qui les transforme en véritables «penseurs». Il était temps !
La Tunisie dément officiellement avoir permis à Washington d'utiliser son territoire pour déployer des drones en Libye...alors que des sources, citées par le Washington Post, indiquent que le Pentagone aurait secrètement élargi son réseau mondial de drones à l'Afrique du Nord. Les Américains nient l'existence d'une base. Il faudrait peut-être parler de «plateforme» et non de «base», ce qui réduirait de beaucoup la surface, les installations fixes et leur durée. Les Tunisiens s'abstiennent de tout commentaire. Selon eux «les drones sont utilisés par des Tunisiens et par personne d'autre..». Notre presse (certains titres, pas tous) monte au créneau et parle même de «coup de poignard de Carthage». Et si on laissait la diplomatie et les personnes chargées de notre sécurité régionale et de nos frontières, encore silencieuses, de s'en occuper et de ne pas tomber dans les spéculations hasardeuses avec toute une «plateforme» de «drones» médiatiques ?
Lundi 31 octobre 2016 :
Dans un communiqué adressé à la presse, l'avocat de Yacef Saâdi, annonce le dépôt d'une plainte au tribunal de Sidi M'hamed, à Alger, suite aux «affirmations mensongères» contenues dans le livre de «l'agent de propagande» Ted Morgan, Ma Bataille d'Alger.
Yacef Saâdi avait alors invité l'auteur du livre à présenter les preuves de ses allégations. Et, aujourd'hui, il pose une autre question : « Avez-vous la force de vous défendre demain, devant un tribunal juste, lors d'un procès équitable qui mettra fin à votre audace, voire à votre effronterie, et me donnera raison devant mon peuple tout en vous ridiculisant aux yeux du monde ?». A mon avis, il aurait été plus souhaitable de ne donner aucune suite aux «élucubrations» déjà oubliées et peut-être jamais lues d'un mercenaire ! Redjla quand tu nous tiens !
Mardi 1er Novembre 2016 :
Le roi du Maroc vole au secours du chanteur Saad Lamjarred. Mohammed VI va prendre en charge les frais de justice de la star marocaine mise en examen en France pour «viol aggravé» et «violences volontaires aggravées». Selon la « MAP », l'agence de presse officielle du royaume, c'est «la famille de Saad Lamjarred qui a sollicité le soutien de SM le roi Mohammed VI».
Le chanteur a été arrêté mercredi à l'hôtel Marriott des Champs-Elysées, avant d'être placé en garde à vue. Une jeune femme de 20 ans dit avoir été agressée dans la chambre d'hôtel du chanteur et a déposé plainte. Le chanteur a déjà été mis en cause aux Etats-Unis dans une affaire de viol datant de 2010, dans laquelle il nie toute implication. Son arrestation a fait au Maroc les gros titres de la presse marocaine. «Nouvelle affaire de viol pour Saad», a titré le quotidien arabophone marocain «Al-Ahdath». Pour « Le Matin », pas de doute, Saad Lamjarred est tombé dans un «traquenard».
L'avocat marocain du chanteur, Brahim Rachidi (débile ou se croyant malin ou manipulé ou, tout simplement, utilisant un argument devenu passe-partout chez certains maroco-algérophobes ?), ancien député Usfp, était allé encore plus loin dans la théorie du complot, puisqu'il avait évoqué la thèse d'une «machination algérienne» contre «l'intégrité territoriale du Maroc». Rien que ça ! Certes, il avait, par la suite, démenti les propos qui lui avaient été prêtés...mais, après être devenu la risée des médias et des internautes
Mercredi 2 Novembre 2016 :
Les responsables du mouvement Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza annoncent avoir arrêté un jeune Palestinien pour avoir brûlé le drapeau algérien à proximité du port de l'enclave palestinienne. La scène qui a suscité l'indignation générale à Gaza et en Cisjordanie occupée, a été filmée en direct et diffusée sur les réseaux sociaux.
La vidéo incriminée postée sur internet montre un jeune Palestinien brûlant le drapeau algérien tout en tenant d'une autre main des photos du président Bouteflika et de certains membres du gouvernement algérien. Le jeune homme n'a pas révélé la raison qui l'a poussé à faire un tel geste. Il a juste tenu un discours critique à l'égard des officiels algériens auxquels il reproche d'avoir «empêché les Palestiniens d'entrer en Algérie».
Selon «Al-Qods Al-Arabi», les propos du jeune Palestinien ne tiennent pas la route. Ce qui est sûr, c'est que la photo montrée n'est pas explicite du tout et démontre un «montage». Par qui ? Dans quel but ? Suivez mes regards !
Phrases du mois. Celle d'Edwy Plenel (directeur du site d'informations français Médiapart...lors d'une conférence-débat tenue lors du 21e Sila : «La démocratie, c'est une conversation. Il faut qu‘au cœur de cette conversation, il n'y ait pas la rumeur, l'idéologie, le préjugé. Il faut qu'il y ait des faits et des vérités» ... et «Mon pays de jeunesse, c'est l'Algérie, il m'a fait ce que je suis. La guerre d'indépendance a façonné mon histoire». Edwy Plenel a grandi à Alger de 10 à 18 ans, son père étant un coopérant universitaire très engagé (Université d'Alger et Ecole de Journalisme dans les années 60) et lui était un lycéen à Oum El Massakine, je crois. Et, déjà militant de gauche très actif. Bon sang ne saurait mentir !
Jeudi 3 novembre 2016 :
La Cour pénale internationale (Cpi) est au cœur de l'actualité politico-juridique ces derniers jours en raison d'une vague de volontés de retraits, manifestées par certains Etats africains (le Burundi, l'Afrique du Sud et la Gambie), parties audit traité, estimant (à raison bien plus qu'à tort, il est vrai) qu'il y a une politique de «deux poids, deux mesures» en faveur, parfois des Occidentaux et de leurs alliés...Malheureusement, les (menaces de) départs se font sans proposer la moindre règle alternative de poursuite des crimes internationaux. Le vide va donc profiter aux plus hauts responsables des crimes de droit international dans un continent en crise ouverte des droits humains et va priver les peuples africains d'un outil important dans la lutte contre l'impunité sur le continent. D'autant que les mécanismes de sanctions de l'Ua pèchent par leur «absence» ou leur inefficacité.
Conclusion d'un spécialiste : la politique de retrait de la Cour pénale internationale est un mouvement d'humeur sans aucun fondement juridique, mais qui offre une occasion unique à la Cour de revisiter ses fondements pour être plus juste, efficace et impartiale. Amen !
Vendredi 4 novembre 2016 :
Donald Trump a beau être un milliardaire, ses confrères ne le soutiennent pas. Sur les 23 milliardaires qui ont fait des dons pour cette campagne présidentielle aux Etats-Unis, 4 seulement ont donné 18 millions de dollars à Trump et 19 ont donné 70 millions de dollars à Hillary Clinton.
Parallèlement, les syndicats ont déjà donné 110 millions de dollars aux candidats, environ 38% de plus que lors des élections de 2012. Là aussi, c'est Hillary Clinton qui tire le jackpot : sur les 110 millions, 90% ont été versés à la candidate démocrate. On remarque d'ailleurs que les syndicats donnent plus que les riches…
Depuis 1989, les sommes que les syndicats consacrent aux élections sont largement plus élevées que celles allouées par les riches Américains ou bien par les entreprises. Et 90% de cet argent des syndicats est dirigé vers les candidats démocrates. À noter aussi que les grandes sociétés ou banques américaines -AT&T, Procter & Gamble, UBS, CityGroup, JP Morgan et Microsoft- ont toujours donné de manière égale aux Républicains et aux Démocrates.
Vu son programme économique, il est tout à fait normal qu'elle soit la préférée des syndicats. Mais Hillary Clinton, la candidate des riches ? Aucun média français n'en parle…
Samedi 5 novembre 2016 :
Les Américains élisent leur nouveau président, mardi 8 novembre. Un scrutin qui marque presque la fin du mandat de Barack Obama, mais aussi celle d'une communication «cool» au plus haut sommet de l'Etat. Humour, danse chanson...et animation de meetings très offensives...En huit ans à la Maison-Blanche, le président américain a eu recours à plusieurs stratégies pour montrer qu'il était proche de ses électeurs.
Barack Obama a ainsi participé à plusieurs émissions télévisées, n'hésitant pas à répondre à des tweets «méchants» qui lui étaient adressés sur le plateau du talk-show de Jimmy Kimmel. Il a également marqué par ses blagues, lancées en conférence de presse ou pendant le dîner annuel des correspondants, et par son habitude de chanter durant des événements publics.
Barack Obama a surtout cultivé son image de président accessible en faisant preuve d'autodérision. Dernier exemple en date : il s'est interrogé sur son avenir après la fin de son mandat, dans une vidéo humoristique publiée sur le compte YouTube de la Maison-Blanche. Son principal objectif ? »Etre lui-même.»
Dimanche 6 novembre 2016 :
Incroyable mais vrai. Cela se passe...au Canada. On apprend ainsi que la police provinciale et celle de la ville de Montréal ont mis sur écoute, durant plusieurs années, des journalistes pour «traquer» leurs sources au sein des services de sécurité... Plusieurs journalistes d'investigation, de reporters de plusieurs médias dont le diffuseur public, Radio Canada.
Voilà donc un «espionnage électronique» utilisé largement dénoncé par les organisations de journalistes. Pour elles, «ce nouveau cas d'intimidation policière au travail des médias crée un climat d'intimidation...et lorsque les gens ont peur de parler aux médias, les scandales restent cachés, la corruption se propage et les citoyens sont maintenus dans la noirceur...». Une commission d'enquête publique est annoncée par le gouvernement provincial. Sans commentaire. Si ! Au moins, ils en parlent publiquement.
Lundi 7 novembre 2016 :
Jeudi, le siège du FLN a été baptisé au nom des six historiques (qui ont décidé du déclenchement de la guerre de libération... tous décédés aujourd'hui : trois morts au combat, un de mort naturelle, un assassiné par ses «frères» bien après l'Indépendance et un -devenu chef de l'Etat b- assassiné par un de ses gardes). Je ne sais comment les citoyens ou même les militants vont désigner le siège quand ils vont en parler entre eux.
Je crois que les six pères fondateurs du déclenchement de la guerre de libération méritaient bien plus et en un endroit bien plus fédérateur et imposant que le siège d'un des 70 partis politiques agréés du pays...qui pourraient d'ailleurs imiter le geste en toute légitimité, puisque la plupart se réclament de la déclaration du 1er-Novembre. On comprend mieux la demande des militants du FFS qui ne veulent pas voir le nom de Aït Ahmed exploité à tort et travers, d'autant que cet autre héros de la guerre de libération nationale a acquis d'autres dimensions (politique et intellectuelle) après l'Indépendance.
Mardi 8 novembre 2016 :
L'ambassadeur de France a, récemment, décoré (à Mostaganem), un de nos grands entrepreneurs-investisseurs, de l'Ordre du mérite agricole...français
Près d'un demi-siècle depuis l'Indépendance du pays, nous nous trouvons encore, en matière de reconnaissance des services rendus à la Nation (économiques, culturels et sociopolitiques...en dehors des services rendus dans le cadre de la Guerre de libération nationale et de la Défense) inorganisés, faisant, ainsi, la part belle aux «décorations» (certes méritées et respectables) étrangères. Incapacité à faire le tri entre le bon grain et l'ivraie ? Souci de ne pas faire de jaloux ? Ou philosophie d'une «équité» sans failles ? Ou, tout simplement, un certain égoïsme qui n'admet pas le succès des autres ? Le monopole de la notoriété !
Mercredi 9 novembre 2016 :
Hillary Clinton n'est pas la plus grande perdante des récentes élections présidentielles. Parce que femme, parce que Démocrate, parce que proche des gentils Obama et de l'époustouflante et discrète Michelle, parce que son vis-à-vis a été, durant toute la campagne un «bad boy» dégoulinant de «goujaterie», un macho digne des westerns de l'Ouest sauvage, elle avait la «sympathie» du grand public. Mais elle traînait tellement de casseroles...et son époux aussi, un «coureur de jupons» repenti, seulement bien plus discret que Trump.
Les grands perdants de cette élection sont : D'abord la grande presse américaine qui s'est engagée (mis à part le Los Angeles Times qui a toujours donné l'avantage à Trump) tête baissée dans le soutien à Hillary Clinton avec pour seule base de travail des «enquêtes» à la va-vite et les réactions «à chaud» de la rue ou des élites aux déclarations tonitruantes (de «circonstance») du candidat républicain. Ensuite les instituts de sondage (des centaines) qui on fait «tout faux» et ce, jusqu'au dernier jour. Travaillant avec des techniques obsolètes (échantillons aléatoires, questions par téléphone, questions mal faites...car il y a urgence et ça coûte moins cher), ils ont oublié, dans la précipitation, l'anecdotique et le climat de concurrence, qu'au niveau des couches populaires et moyennes, les opinions déclarées, publiques, ne sont pas toujours les plus vraies (souvenez-vous des élections de 92 en Algérie lorsque des sondages soit-disant «scientifiques» donnaient les partis «démocrates» gagnants sur toute la ligne). En fin de parcours, on a des résultats se trouvant à l'opposé de ce qui était déclaré.
En démocratie réelle...Trump est passé comme une «lettre à la poste». Par le passé on a vu Hitler et Mussolini réussir grâce à des élections libres. Demain, en France, Marine le Pen ? Dans les pays a-démocratiques, de non-transparence, avec des résultats d'élections parfois détournés et imposés, la masse n'a plus qu'une issue : la soumission au départ, puis la révolte et l'émeute, la violence permanente et le rejet, dans la vie quotidienne, de tout ce qui représente l' «establishment» politique et le «beylik». D'un côté la peste, de l'autre le choléra.


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