Ilot après îlot, l'armée syrienne reprend progressivement le contrôle des quartiers de la ville d'Alep où subsistent des groupes djihado-terroristes. De l'avis unanime des observateurs, la libération de la ville martyre est désormais une question de peu de jours voire d'heures. L'irrésistible avancée victorieuse des forces gouvernementales a en effet semé la discorde et même la débandade dans les rangs des groupes terroristes dont certains ont retourné leurs armes contre leurs propres alliés extrémistes qui les empêchent de faire acte de reddition. Cet état de fait a permis à des milliers d'habitants de fuir de leurs quartiers où les groupes terroristes les ont forcés à rester pour se servir d'eux comme otages et boucliers pour rejoindre la partie de la ville sous contrôle du régime. Cette fuite massive qui s'amplifie au fur et à mesure que l'offensive de l'armée syrienne démantèle les îlots de résistance terroriste met fin à la fiction d'une rébellion armée à Alep qui serait en osmose avec une population qui lui serait acquise et déterminée par solidarité avec elle à rester dans les quartiers sous son contrôle, qui selon les médias occidentaux aurait été démontré par le « refus » des Aleppins de quitter ces quartiers en profitant des couloirs humanitaires établis par les forces du régime et son allié russe. Totalement auto-intoxiqués par cette version des faits qu'ils se sont forgée, ces médias ont traité de propagande pro-régime celle que les habitants d'Alep n'ont pas emprunté ces couloirs parce que ceux qui en eurent la témérité ont été systématiquement empêchés voire froidement massacrés. L'on comprend maintenant pourquoi la ruée de ces habitants vers les zones tenues par les forces du régime est à peine évoquée par ces médias. La bataille d'Alep est en train de se conclure par la débâcle sans appel des groupes djihado-terroristes que des puissances dont la France persistent à présenter comme une opposition « modérée » qu'il faut sauver de la déconfiture. C'est pour tenter de voler à leur secours que la France organise une réunion du groupe des pays « amis de la Syrie » comme elle le fait d'ailleurs à chaque fois qu'en Syrie la réalité sur le terrain devient défavorable à cette prétendue opposition « modérée ». Ceux qui continuent de se battre à Alep sont les combattants du Front El Nosra et autres groupes du même acabit djihado-terroriste. Mais contre vent et marée, Paris s'en tient à la vision que la bataille d'Alep oppose une rébellion armée « modérée » soutenue par la population de la ville totalement anti-régime. La réunion dont elle a pris l'initiative est une ultime tentative de sa part de remettre en selle les anti-régime en armes, y compris El Nosra et ses satellites djihado-terroristes. Si d'ici à ce que cette réunion se tienne les djihado-terroristes parviennent à maintenir leur résistance à l'avancée des forces gouvernementales sur les ultimes îlots où ils subsistent, Jean-Marc Ayrault et les autres représentants du groupe des pays « amis » de la Syrie s'empresseront d'en appeler à un cessez-le-feu « immédiat et sans conditions ». Ce pourquoi ils ne se sont jamais mobilisés effectivement tant que le déroulement de la bataille d'Alep leur a paru évoluer en faveur de leurs protégés. Leur obsession est maintenant de priver le régime des bénéfices d'une victoire stratégique aux conséquences désastreuses pour la rébellion qu'ils ont montée et entretenue pour réaliser leur dessein d'abattre le régime de Bachar El Assad. Mais le vent a bel et bien tourné en Syrie et pour ne pas en prendre acte, la France et ses alliés qataris et saoudiens démontrent qu'ils veulent entretenir la guerre qu'ils ont déclarée au régime jusqu'au dernier Syrien qui acceptera de se faire l'exécutant de leurs manigances criminelles dans son pays.