Depuis que les forces armées du régime syrien ont lancé leur offensive en cours pour reprendre ALEP aux groupes djihado-terroristes, l'on assiste à une multiplication des provocations israéliennes à l'endroit de l'Etat syrien sous la forme d'opérations militaires ciblant des positions de son armée et de son allié libanais le Hezbollah. Les autorités de l'Etat sioniste refusent d'admettre que l'armée d'Israël opère en syrie mais laissent filtrer en direction de leurs médias des informations qui établissent que les frappes qui visent au Golan et même à Damas les cibles citées sont bel et bien israliennes. Ces médias rapportent en effet que les frappes ont pour objectif des infrastructures ou concentrations militaires en territoire syrien identifiées par les services de renseignement israéliens comme recélant de l'armement destiné au Hezbollah. En fait, la réalité des frappes en syrie par l'armée israélienne ne fait aucun doute mais certainement pas pour la raison qu'en donnent les médias de son pays dûment briefés pour la répercuter. Le redressement militaire qu'ont opéré ces derniers mois les forces loyales au régime de Damas et se traduisant pour elles en succès stratégiques dans leur lutte contre les groupes armés anti régime fait entrevoir l'écrasement de ces derniers que l'Etat sioniste cherche à empêcher en s'impliquant directement dans le conflit. L'aide multiforme qu'elles ont fournie aux groupes djihado-terroristes combattant le régime n'ayant pas eu l'effet escompté par elles, les autorités sionistes ont décidé d'agresser militairement et ouvertement la syrie. Selon des sources, l'agression dont les plans ont été arrêtés, ne va pas se limiter à des opérations de bombardement aérien ou balistique comme ceux auxquels procède depuis quelque temps l'armée israélienne, mais va se développer pour déboucher sur une intervention militaire au sol visant à occuper la partie du Golan syrien non annexée par l'Etat sioniste. Pour Israël, l'objectif est de profiter de ce que l'armée syrienne est occupée sur plusieurs fronts à se battre pour faire échouer le complot qui est à l'œuvre contre la souveraineté et l'unité de la nation syrienne pour reconfigurer à son profit le tracé de ses frontières avec ce pays. Bien qu'officiellement l'Etat sioniste se déclare non impliqué dans le conflit et donc non concerné par d'éventuelles négociations pour sa solution, il fait tout pour créer une situation avec Damas qui obligerait à ce qu'il soit reconnu comme partie ayant son mot à dire quant à celle qui y mettra terme. La menace que serait Hezbollah pour sa sécurité nationale n'est que le prétexte que l'Etat sioniste se donne pour justifier l'intervention plus intensive de son armée. En vérité il entend, quelle que soit l'issue du conflit syrien, réaliser le dessein expansioniste au but d'aboutir au « grand Israël» dont ont rêvé les promoteurs de la doctrine sioniste. L'Etat sioniste ne pouvait que voler au secours des groupes djihado-terroristes qui par leurs assauts contre l'Etat syrien contribuent à rendre possible l'aboutissement de son projet.