La daurade royale d'Oran, produite par la ferme aquacole, située dans la crique du village côtier de Cap Falcon dans la commune d'Aïn El-Turck, vient de s'illustrer en matière de disponibilité qualitative en concurrençant la sardine sur les étals des poissonniers de la capitale de l'Ouest, qui a atteint les 700 DA le kg. Riche en oméga et en protéine, le prix au kilo de ce poisson à la chaire tendre provenant de la première récolte de la ferme aquacole de Cap Falcon et ce, une année seulement après l'encensement des alevins, est proposé entre 600 et 650 dinars sur le marché. Cet état de fait serait à l'origine de l'invitation du wali de Mostaganem formulée aux responsables de cet investissement pour la réalisation d'une activité similaire au large de Mostaganem. A ce titre, le responsable du projet a indiqué qu'il envisage de réaliser, dans un proche avenir, un autre point d'élevage de poissons au large de Mostaganem et ce, sur la demande du wali de cette ville. Notre interlocuteur a fait remarquer à ce propos qu'un « montant de 300 millions de dinars a été investi pour la réalisation de la ferme aquacole du village de Cap Falcon, spécialisée essentiellement dans l'élevage de la dorade et du loup de mer, qui s'étend sur une superficie de 20 hectares. Nous avons estimé, pour un premier temps, une production annuelle de 300 à 350 tonnes de poissons. L'ensemencement de 810.000 alevins de dorades et de 500.000 alevins de loup de mer a été réalisé dans six cages flottantes. Nous prévoyons à court terme, en 2017, l'augmentation de la production avec 1.000 tonnes par année avec la mise en place de six autres cages flottantes. Il y a lieu de noter dans ce même contexte que l'élevage du poisson contribuera, selon les prévisions des responsables du secteur de la pêche, à endiguer un tant soit peu la hausse des prix du poisson, qui est relevée ces dernières années chez les poissonniers en raison d'une déficience flagrante en matière de disponibilité. Cet état de fait est à l'origine du choix porté par les responsables dudit secteur à opter pour l'aquaculture artisanale, synonyme d'une plus grande disponibilité de poisson de différentes espèces sur les étals des poissonniers. De par son importance, cette activité vise notamment à contenir l'envolée des prix du poisson à laquelle est durement confrontée la ménagère. La daurade royale d'Oran, provenant de la ferme aquacole de Cap Falcon, confirme les prévisions des responsables du secteur de la pêche avec le prix compétitif proposé sur le marché en plus de la qualité, au grand bonheur de la ménagère issue d'une couche modeste.