En prenant contact, hier, avec notre journal, M. Dib, le président de la Coordination des enseignants universitaires de la wilaya de Constantine, concernés par le logement de fonction, organe indépendant du syndicat national des enseignants universitaires (SNEU), nous a informé que les enseignants, en question, sont gagnés par la lassitude et sont en train de mener des concertations sur les actions à mener pour faire aboutir ce dossier. Le dossier des logements de fonction comporte deux volets, explique notre interlocuteur : le premier porte sur l'établissement de la liste définitive et la remise des décisions de pré-affectation par la Commission de wilaya, chargée du dossier des logements de fonction du personnel de l'Enseignement supérieur de Constantine, présidée, actuellement, par le recteur de l'Université des Frères Mentouri'. «En ce qui concerne la liste des bénéficiaires de logements, a indiqué M. Dib, il faut signaler que cela fait environ deux ans que celle-ci est soumise à des remaniements à la suite d'enquêtes menées sur les candidats. Ce retard exaspère les enseignants concernés. C'est pour cette raison que nous allons exiger, dans nos prochaines démarches auprès des différentes autorités de la wilaya, que le travail soit achevé, la liste définitive affichée et les pré-affectations données aux bénéficiaires, au plus tard, courant mois de mars prochain. Dans le cas contraire, les enseignants menacent d'escalade dans la revendication pour faire valoir leur droit». Le second volet, a poursuivi le président de la coordination, concerne l'arrêt du chantier de réalisation des 460 logements du programme du président de la République, situé en face de l'Université 3 Rabah Bitat' de Constantine. «Nous demandons que le travail reprenne dans ce chantier. L'année passée, lorsque nous avons organisé des sit-in de protestation , à la suite desquels nous avons été reçus par M. le wali, le chantier a repris ses activités, mais pas pour longtemps puisqu'il a été mis en sommeil. Pourquoi ? Selon, les échos que nous avons recueillis, auprès des entrepreneurs et des chefs de chantier, c'est à cause d'une question d'argent : les opérateurs n'ont pas été payés». A la fin de notre entretien, M. Dib n'a pas manqué de nous signaler l'état d'esprit actuel des enseignants universitaires qui viennent d'engager des concertations pour lancer des actions de protestation, dans les prochains jours, afin de faire aboutir ce dossier, dans les plus brefs délais.