Une foule nombreuse représentant divers secteurs et le mouvement associatif, des proches, amis et anciens compagnons d'armes, ont accompagné avant-hier après-midi, Missoum Houari à sa dernière demeure, au cimetière d'Aïn El-Beida. C'était le pionnier du mouvement associatif, ancien moudjahid emprisonné par la France coloniale plusieurs années durant et libéré à l'indépendance. Défenseur acharné du nationalisme et de l'unité du peuple algérien, Missoum Houari a été incontestablement l'homme dont le dévouement et le service à l'égard de son pays et de ses concitoyens, s'inscrivaient en premier objectif de sa mission. Après avoir porté le maillot du MCO pendant les années 1950, il fera partie de la direction du Mouloudia d'Oran à l'indépendance. Dans sa jeunesse il fut également champion d'Oranie d'athlétisme, ce qu'il lui valut le surnom de du célèbre champion d'athlétisme tchèque, Pujazon. Travailleur quasi-infatigable et meneur d'hommes, il poursuivit ses activités après sa retraite de Sonelgaz, à la tête de l'association des enfants atteints de cancer. Il a été également vice-président de l'APC d'Oran de 1997 à 2002. Très affaibli par une maladie chronique, il dû quitter ses activités. Il s'est éteint à l'âge de 88 ans, une page de l'histoire d'Oran est tournée