La situation se complique entre le bureau de wilaya de Constantine du Snapo et la direction de la santé au sujet de la problématique garde de nuit. Une seconde assemblée générale des pharmaciens d'officines est annoncée par le Snapo pour ce mercredi 22 mars, après une première assemblée générale organisée le 8 mars dernier, et dont le point essentiel à l'ordre du jour a été consacré à la garde de nuit et des problèmes qui ont découlé de l'inobservation de cette permanence par certains pharmaciens d'officines, dont les mises en demeure adressées aux concernés par la direction de la santé. C'est qu'il y a du nouveau à propos de ce dossier, et pas vraiment satisfaisant pour les pharmaciens d'officines. La direction de la santé a, lors d'une réunion tenue avec les membres du bureau du Snapo, hier, refusé de prendre en considération les propositions du bureau du Snapo, à savoir la prise en compte des conditions de travail et de sécurité, ainsi que l'organisation du travail de la garde de nuit de façon à ce qu'il réponde à une demande réelle. « L'administration n'a pas pris en considération les propositions du bureau du Snapo, alors que l'arrêté ministériel du 20 août 2014, publié sur le Journal officiel le 21 septembre 2014, et fixant globalement les modalités d'organisation de la garde au niveau des officines de pharmacie, stipule clairement que le tableau de garde est établi en concertation entre la direction de la santé et le Snapo », précise le porte-parole du Snapo, B. Abdelkrim. « Pourtant, dira-t-il, nos propositions reposent sur un sondage effectué auprès des pharmaciens d'officines, les premiers concernés par le sujet et qui donnent des avis professionnels sur cette garde de nuit ». Non sans préciser que le Snapo ne conteste pas le principe de l'organisation de la garde selon l'arrêté du 20 août 2014, « on veut juste qu'il y ait concertation entre le Snapo et l'administration pour conclure avec des décisions qui impliquent le partenaire social, comme le veut la réglementation en la matière ». Face à ce qui semble constituer une « impasse » dans les négociations entre les deux parties, le Snapo organise, donc, une assemblée générale le mercredi 22 mars, en présence de M. Belambri, président du bureau national du Snapo, « pour faire un compte rendu de la réunion du 20 mars avec la direction de la santé, et sortir avec une résolution finale au sujet de cette problématique de la garde de nuit », nous dira le porte-parole du Snapo.