Le président de la commission fédérale d'arbitrage, Messaoud Koussa, qui est aussi membre du bureau fédéral, s'est dit «opposé» à la décision de la FAF de procéder à la désignation des arbitres en utilisant un logiciel. Koussa a estimé qu'un logiciel pouvait être utilisé pour des statistiques, mais jamais pour la désignation des matches. Cet ancien arbitre a fait savoir que chaque match de championnat a sa particularité et il serait maladroit de recourir à un logiciel pour désigner des arbitres. Il a précisé que plusieurs facteurs doivent être pris en compte avant la désignation d'un arbitre, surtout quand il s'agit d'un match particulier. Koussa s'est également dit opposés à Zetchi qui lui a «imposé des membres au sein de la commission d'arbitrage». En sa qualité de président de la commission, Koussa affirme avoir choisi la composante de son équipe. «J'ai remis au président de la FAF la liste des membres de ma commission, à savoir sept arbitres fédéraux et quatre arbitres internationaux dont Bichari. J'ai tenu à faire appel à des arbitres des différentes régions», a expliqué Koussa. Il a indiqué avoir demandé au président de la FAF de lui accorder «neuf mois de gestion pour juger son travail». Mais selon Koussa, «le président de la FAF veut imposer au sein de la commission d'arbitrage l'ancien arbitre Amalou et un président de club qui est en même temps vice-président de la FAF». Pour Koussa, «c'est du jamais vu». Il a refusé qu'il y ait au sein de la commission d'arbitrage une personne qui est «juge et partie», a savoir ce vice-président de la FAF qui est aussi président d'un club. Koussa a refusé aussi de gérer la commission avec Amalou qui, a-t-il précisé, «n'est pas un élu». Koussa a révélé que la FAF veut que «Amalou désigne les arbitres et Koussa cautionne en tant que président». En ce sens, Koussa a demandé à la FAF d'exiger des comptes de Amalou qui avait géré l'arbitrage durant les quatre derniers mois. En d'autres termes, professionnalisme ou pas professionnalisme, l'arbitrage demeure un sujet délicat dans le football algérien. Il faut relever que la corruption dans le football se situe au niveau de l'arbitrage, d'où ces convoitises quant à sa gestion. Regrettable !