C'est un véritable feuilleton d'été que vit actuellement le Ghali pris en otage dans un conflit créé par la position ambiguë du PDG Meriah qui évite de se manifester en public, gérant à distance et dont les jours semblent bel et bien comptés. Ce décevant constat a incité les autorités locales à réagir en prenant le taureau par les cornes dans ce duel qui va se prolonger jusqu'à jeudi prochain où est prévue une seconde AGE, selon le DJS qui tient absolument à appliquer les directives du wali pour l'élection d'un nouveau président apte à gérer le Ghali et que cette série de reports d'AG n'affecte pas trop la préparation de l'équipe. Pour rappel, lors de l'AGE de la semaine dernière, les travaux ont été suspendus en raison d'une confusion générale qui a surpris l'assistance sur des contradictions affichées par Meriah qui brille par ses absences. Ensuite, dans cette séance, des malentendus se sont enchevêtrés dans des discussions très chaudes qui ont porté préjudice à ce conclave dont le seul point positif est la réconciliation entre les anciens joueurs. Sinon, c'est le constat affligeant d'un président absent qui tient de loin les rênes du club avec l'art de se faire représenter à chaque circonstance, en jouant au chat et à la souris. Devant ce dilemme, il n'était plus question de laisser ce dirigeant gagner du temps pour le faire perdre au club et, séance tenante, une commission a été installée pour rendre ses conclusions sur la position ambiguë du président. Au fil du temps, l'étau a fini par se resserrer sur ce dirigeant, d'autant plus que son statut de pourvoyeur de fonds ne plaide plus en sa faveur et n'a plus aucun impact. Il est bon de rafraîchir les mémoires. Si le GCM a sauvé sa peau cette saison, il doit une fière chandelle à l'équipe de l'Amel Bousaâda qui lui a évité le purgatoire en respectant l'éthique. Pourquoi donc jeter l'argent par les fenêtres? Par ces manœuvres, ce président compte récidiver en s'accrochant à son poste, mais l'hostilité des membres de l'AG suivie par la colère des supporters avec une pétition des trois quarts des membres du bureau favorable à son retrait, ainsi que la décision des pouvoirs publics de le dégommer sans autre forme de procès, vont finir par avoir raison de lui. Donc jeudi prochain, aux grands maux les grands remèdes ! Il a été décidé d'en finir avec cette mascarade qui empêche le GCM d'être mis sur rails et de s'extirper de ce palier indigne de son passé. Cette semaine sera dominée par une actualité exceptionnelle concernant l'avenir du Ghali où des noms commencent à circuler. Ce qui est certain, c'est que les supporters ont reçu cinq sur cinq le message des autorités : seul l'intérêt du club de la cité de l'Emir primera dans cette élection. Par conséquent, tous les regards sont braqués vers la salle de conférences du pôle sportif de Sidi-Saïd, lieu du dénouement de cet imbroglio, avec les candidats préssentis pour désigner le nouveau gestionnaire ghaliste.