M. Mustapha Layadhi, wali de Blida, a présidé ce mercredi 4 octobre une réunion du conseil exécutif qui comportait dans son ordre du jour deux sujets d'importance qui touchent à la vie de tous les jours des citoyens, la formation professionnelle et le secteur du commerce. Concernant la rentrée de la formation professionnelle qui a eu lieu au milieu du mois de septembre écoulée, nous apprenons que ce secteur vital, qui peut absorber un nombre très important des exclus du cycle scolaire normal pour leur apprendre des métiers dont ont besoin divers intervenants, dispose de 21 établissements avec une capacité totale de 9.350 postes pédagogiques et 1.500 lits. Plusieurs spécialités nouvelles ont été introduites cette année, comme le suivi des réalisations en bâtiment, technicien supérieur en édition, l'hôtellerie, les archives, la fabrication et le montage des panneaux solaires et l'entretien des réseaux d'AEP. Dans le but de dynamiser davantage la formation professionnelle et de répondre à la demande des différents secteurs en main-d'œuvre et en maîtrise spécialisées, tout en offrant des débouchés aux jeunes n'ayant pas pu terminer leurs études. Le wali a instruit le directeur de la formation professionnelle pour revoir la nomenclature des spécialités enseignées et remplacer celles qui sont très peu demandées par d'autres plus recherchées. Il l'a aussi exhorté à encourager et à améliorer l'apprentissage pour les femmes au foyer, surtout celles habitant les zones isolées, d'accroître et de renforcer les partenariats avec l'Education nationale, les entreprises publiques et privées surtout celles exerçant dans les secteurs du bâtiment, de l'agriculture et de l'hydraulique. D'autres directives lui ont aussi été données afin d'intensifier les cours de soutien et en fournissant le transport, l'organisation de sorties sur le terrain afin de faire connaître la réalité aux stagiaires et inciter les différents partenaires à consommer algérien, et encourager les responsables et les spécialistes au niveau de certains instituts afin qu'ils produisent ce dont ils ont besoin afin d'arriver à l'autosatisfaction. Quant au secteur du commerce, il faut dire qu'un sérieux coup de balai s'impose afin d'y remettre de l'ordre, surtout pour les surfaces non exploitées et les poches de marché informel qui demeurent jusqu'à présent dans certaines communes. Lors de la présentation de son rapport, le directeur du commerce a indiqué que sur les 8 marchés programmés à travers la wilaya, 4 ont été réalisés et 2 sont en cours d'achèvement alors que les deux autres attendent toujours le lancement et sur les 13 marchés de proximité inscrits dans le cadre du PCD, 12 ont été réceptionnés et le dernier restant se trouve à El Affroun, non encore réalisé. Enfin, il y a lieu de noter la réalisation de 9 marchés communaux dont 5 aires de vente et 4 marchés couverts. Pourtant, nombre de ces marchés demeurent inexploités pour des raisons diverses, surtout celles ayant trait à leur emplacement et qui sont refusées par les commerçants. Devant cet état de fait, le wali a instruit le directeur du commerce de les transformer, par le biais de délibérations des APC concernées, en salles de sport, en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports et en faisant participer les associations sportives. Les autres directives données par le wali concernent les vendeurs informels qui doivent rejoindre les marchés couverts non exploités qui leur sont attribués et l'éradication des points existants de marché informel en leur assurant un substitut, surtout devant les établissements scolaires et publics, dans le cadre de la préservation de la santé publique et de la sécurité. Enfin, pour les locaux professionnels inexploités, une commission devra être mise en place sous la présidence des chefs de daïra et des mises en demeure envoyées aux bénéficiaires qui n'exploiteraient pas leurs locaux. S'il n'y a pas de réponse de leur part, ils devront être remplacés par d'autres bénéficiaires. En dernier lieu, M. Layadhi a rappelé à tous les responsables concernés que dans le cadre de la salubrité publique, la vente de pain et de lait sur la voie publique, des mesures s'imposent contre les concernés.