Le passage des camions semi-remorques et autres poids lourds, par le centre-ville de Ain-Abid, inquiète toujours les riverains en ce sens qu'il constitue un danger latent pour eux et, surtout pour leurs enfants. « Faut-il rappeler l'accident qui est arrivé, il y a plusieurs mois, à cet enfant qui est mort écrasé par un camion semi-remorque ? », nous ont dit, hier, ces citoyens qui ont contacté notre journal. Et de faire remarquer qu'à la différence des autres villes, Ain-Abid n'a pas de voie d'évitement pour dévier la circulation des poids lourds en dehors du milieu urbain. « Et pour éloigner le danger, il faut, absolument, qu'un évitement soit aménagé », ont estimé nos interlocuteurs. Cette revendication a été portée, hier, à la connaissance du nouveau président de l'APC M. Redouane Abdelali. Ce dernier a répondu, aussitôt, en estimant que la revendication est tout à fait légitime. « Cette préoccupation est, également, la nôtre à l'APC, a indiqué le maire, ajoutant même que ce point très important vient d'être inscrit dans le plan de circulation de la ville, et il figure parmi les priorités des priorités qu'il faut réaliser, dans les meilleurs délais », soutiendra-t-il. Et, en attendant le lancement du projet officiel, a révélé le président de l'APC, le conseil communal a décidé de faire aménager un évitement provisoire pour le passage des poids lourds. « Ce passage, a indiqué notre interlocuteur, va du carrefour situé à l'entrée de la ville, en transitant par le boulevard de la nouvelle cité qui se trouve à proximité du siège de la daira ». Revenant au projet d'évitement qui a été inscrit parmi les services concernés, M. Redouane a affirmé que celui-ci a été approuvé par le wali qui a dégagé une enveloppe financière conséquente pour sa réalisation et a demandé à l'APC d'obtenir l'accord des propriétaires terriens situés sur le passage. « Ces derniers ont été contactés et ont tous donné leur accord et les travaux de réalisation vont être lancés, dès les premières semaines de janvier 2018 », a affirmé le P/APC, expliquant, à la fin, que le projet d'évitement officiel va passer par le quartier d'entrée de la ville, en longeant le siège de la gendarmerie nationale. « Et je pense, a conclu, M. Redouane, que ce projet va désengorger le centre de la ville et assurer la sécurité de la population, souvent inquiète de la circulation, en plein milieu urbain de mastodontes, venant des autres wilayas, de Souk-Ahras, Sedrata, Guelma, en direction d'El-Khroub et de Constantine ».