Quelque 2.000 transporteurs de marchandises ont demandé, hier, par le biais du coordinateur local de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) à Oran, à ce que des parcs de stationnement pour poids lourds leur soient attribués en vue de réguler la fluidité de la circulation à l'intérieur du tissu urbain. En effet, l'anarchie qui caractérise actuellement ce type de transport a été la goutte qui a fait déborder le vase chez ces opérateurs qui, faute d'aires de stationnement, ont préféré pallier le vide en optant parfois pour des cités sises à la périphérie de la ville et même en plein tissu urbain, ce qui représente un véritable danger pour les habitants. Ainsi, un appel a été lancé dans ce sens aux responsables locaux en vue de désigner une nouvelle assiette, laquelle pourra abriter ces engins, notamment les semi-remorques, les camions citernes, entre autres. Devant cet état de fait, le président de la fédération nationale des transports de marchandises et de voyageurs affiliée à l'UGCAA a rappelé que le seul parc attribué, il y a de cela quelques années, a été cédé en concession à un privé pour abriter la station des taxis inter-wilayas. Outre le manque flagrant de parcs et les désagréments engendrés en matière de pollution et d'entraves à la circulation, en plus des d'accidents qu'ils peuvent causer, notre interlocuteur a également appelé à l'application de l'arrêté du wali d'Oran quant au respect des horaires d'entrée et de sortie des engins à l'intérieur du tissu urbain. Des mesures qui sont appliquées dans d'autres wilayas à l'exemple de la capitale, a expliqué le président de la fédération. Il s'agit d'un arrêté qui vise à éviter les embouteillages et surtout à faciliter la circulation à l'intérieur de la ville. Rappelons que la commission de la circulation et des transports de l'APC d'Oran avait initié des mesures similaires pour le boulevard Mascara. Un arrêté communal avait été établi pour définir les horaires d'entrée et de sortie des engins au niveau de cette artère commerçante.