Le vieux bâti ou l'habitat précaire, un épineux problème qui, en dépit des programmes de relogement ou d'opérations de restauration, demeure une préoccupation majeure mais surtout inquiétante pour les habitants menacés par un danger de mort constant, celui d'un éventuel effondrement. Cependant nombre d'habitants concernés ne sont toujours pas pris en charge, ne voyant, aucunement, le bout du tunnel. Des habitants qui ont frappé à toutes les portes des autorités locales, avec rapport de la protection civile, à l'appui, comme viennent de nous l'exprimer des habitants qui se sont déplacés à notre rédaction et dont M. B. Lahouari, nous donnera toutes les explications quant à leur immeuble situé au quartier Bel-Air, 6 rue Besseghier Mohamed, qui a déjà subi, « un effondrement partiel ayant, particulièrement, touché son appartement. Une situation qui pourrait s'avérer dramatique si l'inattention des services concernés ou des autorités locales, persiste », selon notre interlocuteur. Ce dernier ajoutera : « en février 2017, nous avons été ébranlés par un effondrement partiel qui a touché, également et surtout mon appartement. Les services de la protection civile se sont déplacés sur les lieux ainsi que ceux de l'antenne de l'APC d'El-Makkari et ont constaté les dégâts. Le dossier a été transmis à la daïra d'Oran, le 29 mars 2017 sous le bordereau n°428. J'ai également, été reçu, dernièrement, par le P/APC d'Oran, pour lui exposer notre cas. Un an après toutes ces démarches, nous vivons toujours dans l'angoisse d'être tués, d'un jour à un autre, dans un effondrement.» Enfin, un appel est adressé au wali d'Oran et au P/APC, par ces habitants, pour faire cesser ce calvaire, en opérant aux travaux de réhabilitation ou au relogement.