Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) estime que le dialogue avec la tutelle doit être considérée comme prioritaire pour concrétiser la plate-forme de revendications des praticiens. Dans un communiqué publié au lendemain de la «session extraordinaire» de son conseil national, le 03 mars 2018, pour «l'évaluation de l'état de prise en charge de la plate-forme nationale des revendications», le SNPSP a également dressé «l'état d'avancement dans la prise en charge» des «différents dossiers» de la plate-forme. Selon le communiqué, une «commission mixte» MSPRH-SNPSP a été installée, officiellement, sur la «décision de M. ministre de la Santé, n°07, du 25 février 2018», pour plancher sur la «révision des articles du statut particulier des praticiens généralistes de santé publique n°393-09 du 24 novembre 2009, suite à la promulgation du décret exécutif n°413-11/ n°414-11 du 30 novembre 2011 qui ont mis en place, le doctorat en médecine dentaire et pharmacie et permettre un règlement définitif de la classification et de la formation complémentaire». Les membres du conseil national du SNPSP ont été informés, aussi, de «l'introduction d'une demande de dérogation, auprès des services de la Fonction publique, pour la préservation de l'ancienneté acquise dans le grade de principal». Un courrier «signé le 20 février 2018 par M. le secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière» a été adressé, en ce sens, «au directeur général de la Fonction publique et de la Réforme administrative». Aussi, selon le communiqué du SNPSP, le dialogue avec la tutelle a permis «la mise en place de l'arrêté ministériel portant composition du jury d'examen, assurant l'évaluation des activités de soins, pédagogiques et pharmaceutiques pour l'accès aux grades appartenant aux corps des praticiens médicaux de santé publique», ainsi que d'une «note ministérielle portant généralisation de l'indemnité de garde au profit des pharmaciens généralistes de santé publique, l'intégration de praticiens spécialistes de santé publique, proposés par le SNPSP, dans les comités d'experts de spécialité». Le SNPSP annonce également «l'installation, dans les prochains jours, par décision de M. le ministre de la Santé, de la Commission nationale de la médecine générale et de la médecine dentaire». Outre la nécessité de poursuivre le dialogue avec la tutelle, les membres du conseil national du SNPSP ont réitéré le soutien du syndicat «aux revendications justes et légitimes des médecins résidents et appelle les autorités habilitées, à une meilleure disponibilité, dans la voie du dialogue et autant dans l'engagement dans le règlement du conflit». Par ailleurs, le conseil national «appelle ses délégués et ses adhérents à participer, pleinement, dans les actions de l'intersyndicale et à se mobiliser pour la journée de grève et des rassemblements régionaux», prévue le 4 avril 2018.