L'attaque aérienne caractérisée hier lundi contre la Syrie par l'Etat sioniste n'est pas seulement une violation des conventions internationales, un énième flagrant «casus belli», mais surtout la preuve irréfutable que le premier Etat terroriste dans le monde est bien protégé par les puissances occidentales. Alors que la Russie a nommément désigné l'entité sioniste d'être responsable du bombardement de la base aérienne syrienne T4, la réaction de Washington et de Paris a été surréaliste. Comme toujours, les deux plus fervents soutiens d'un Etat-voyou, qui vient de commettre vendredi un autre massacre de Palestiniens dans le ghetto de Ghaza, n'ont rien vu, rien entendu, eux qui possèdent le plus performant système de renseignement militaire au monde, égal ou supérieur à celui de la Russie. Et pourtant, à Washington, le Pentagone a rapidement réagi après l'annonce de ces bombardements, assurant que ses forces armées «ne mènent pas de frappes aériennes en Syrie», alors qu'à Paris une source militaire autorisée a affirmé que «ce n'est pas nous». En clair, les Etats-Unis et la France désignent tout naturellement leur protégé, Israël, et confirment que leur intervention en Syrie n'est pas tant de protéger l'opposition ou de défendre une hypothétique démocratie, mais bien d'affaiblir, sinon émietter politiquement la Syrie et la rendre militairement inoffensive. Il est patent de relever qu'à chaque fois que l'entité sioniste agresse les pays de la région, elle est systématiquement défendue par ses mentors, et les responsables israéliens n'hésitant pas à justifier leurs actions criminelles, souvent des cas documentés de crimes contre l'humanité, comme étant une protection contre le terrorisme des combattants palestiniens. Bref, les bombardements de lundi contre la Syrie ne sont que l'expression dramatique d'une agression permanente, inhumaine et cruelle d'Israël contre les pays de la région, le Liban et la Syrie en particulier, et que l'Occident, le plus souvent, fait tout pour justifier, s'il ne ferme pas les yeux sur les massacres des Palestiniens, devenus les victimes expiatoires des sionistes de tout bord, ou la menace présupposée contre la sécurité d'Israël. Un Etat terroriste, qui possède la puissance militaire nucléaire mais qui paradoxalement n'inquiète pas autant Washington, Paris ou Londres que le droit des autres pays, y compris l'Iran, à posséder eux également la technologie nucléaire. Et, ce qui inquiète le plus les observateurs ces derniers jours est qu'Israël tente par tous les moyens de dissuader les Etats-Unis d'opérer un retrait de la Syrie. Car sous le fallacieux prétexte de la présence iranienne dans ce pays exsangue, Israël estime que Washington ne doit pas retirer ses troupes de Syrie. Et, comme il l'a fait hier lundi et déjà en février dernier en bombardant cette même base aérienne T4, Israël va mener d'autres bombardements contre la Syrie pour imposer, par la terreur, une présence permanente des forces étatsuniennes et Washington, selon les militaires sionistes, ne doit sous aucun prétexte relever ses troupes de Syrie. Motif: la présence iranienne dans ces bases, ce qu'Israël redoute le plus dans sa guerre contre la paix et la sécurité dans le Proche et Moyen-Orient. Et, comme un conflit en cache un autre, la guerre civile en Syrie est devenue un terreau fertile pour le bellicisme d'Israël qui a les coudées franches pour entretenir systématiquement, sous le prétexte d'assurer sa défense contre un invisible ennemi, un climat de terreur contre tous les peuples de la région, autant palestiniens que syriens, libanais devant un coupable silence des preux chevaliers de la démocratie et les droits de l'homme, partout dans le monde, sauf au Proche-Orient.