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Le PDG de la Cagex: «De mauvaises exportations nuisent à l'image de marque»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 06 - 2018

  L'exportation est «un métier qui doit être exercé dans les normes». C'est la sentence du PDG de la Caisse algérienne de garantie des exportations (Cagex), M. Djilali Tariket, sur les cas du refoulement, à la fin du printemps, de plusieurs produits agricoles d'Algérie par certains pays, dont le Canada.
Le PDG de la Cagex a expliqué hier dimanche à la radio nationale, sur ce cas de produits agricoles algériens exportés et refoulés par les pays de destination pour plusieurs raisons, que «le métier d'exportateur doit être exercé dans ses normes fondamentales, (car) en matière d'exportation, il faut bien s'organiser, on ne peut s'improviser exportateur». Il a expliqué qu'il y a des «législations exigeantes, comme celles imposées par l'Union européenne, d'autres pays comme le Canada où les marchandises, pour des raisons sanitaires, ne passent pas.» «A ce moment-là, il faut que nos exportateurs soient avertis de l'itinéraire de la marchandise, il y a cette exigence que les exportateurs doivent faire avec, et il faut surtout le respect des commandes», estime M. Tariket. «Il y a des exportateurs qui ont disparu à cause de l'exigence du marché international.»
Dans une mise au point sur les raisons du refoulement de certains produits agricoles exportés, le ministère de l'Agriculture avait indiqué début juin que les causes de refoulement de ces produits agricoles depuis le Canada et la Russie ne sont pas d'ordre phytosanitaire. «Les cas cités récemment dans la presse concernent des dattes et des pommes de terre qui ont été refoulées depuis le Canada et la Russie pour des causes qui ne sont pas d'ordre phytosanitaire», explique le ministère en précisant qu'il était chargé d'encadrer les opérations d'exportation des produits agricoles en «veillant à ce qu'ils répondent aux normes phytosanitaires exigées par le pays importateur». En fait, explique le PDG de la Cagex, «il y a un cadre législatif à respecter pour l'exportation. l'Etat doit, à travers ses administrations, créer le cadre incitatif, comme le délai de rapatriement des dividendes, qui est insuffisant. Il y a tout un travail à faire avec le ministère du Commerce, la douane, le ministère de l'Agriculture...» Pour M. Tariket, «c'est un travail de longue haleine et un travail intelligent à faire, car on travaille avec le reste du monde. Il peut s'agir des Etats-Unis, de l'Australie, car il ne faut pas être naïf, il faut qu'il y ait une génération d'exportateurs algériens, mais en nombre.» Pour lui, il s'agit dès lors de «ré-encadrer l'environnement du commerce, avoir une approche globale et synchronisée, et là, on n'est plus sur le marché algérien, mais le marché mondial», et que «l'entreprise doit être au centre des préoccupations de toutes les institutions, et il faudrait qu'il y ait une génération d'entreprises exportatrices qui naisse», à l'exemple de Sider, Asmidal, Sonatrach. «Mais à part ces quelques sociétés, qui sont dans le domaine de la pétrochimie, il y a peu d'entreprises privées qui s'engagent sur le marché international, car l'exportation de produits agricoles relève de la question de «la protection des consommateurs dans certains pays qui sont très exigeants à l'entrée de certains produits sur leur territoire. Donc, il faut que l'exportateur connaisse toutes les contraintes pour introduire le produit algérien sur les marchés mondiaux et pérenniser le produit algérien sur le marché extérieur». Pour le PDG de la Cagex, «de mauvaises exportations nuisent à l'image de marque de l'Algérie, car la labellisation des produits algériens sur le marché international est un enjeu de taille».
En abordant plus précisément les cargaisons de produits agricoles renvoyées de certains pays, il a indiqué que «les exportateurs doivent produire des certificats de conformité, et les pays de destination exigent que les produits soient consommés dans les pays d'origine.» Les exportations algériennes de produits agricoles sont passées de 34 millions de dollars à 51 millions de dollars en 2017. En volume, les quantités exportées sont passées de 28.000 à 46.000 tonnes.


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