«Mieux vaut prévenir que guérir», un adage de tout temps et de tout instant qui se vérifie partout, pour tout et pour tous, a guidé le wali d'El Tarf dans sa démarche qui a consisté à faire une visite de travail, en compagnie du P/APW, jeudi dernier, au niveau du tronçon de l'autoroute Est-Ouest et à laquelle ont pris part tous les responsables concernés dont les représentants de l'Agence des autoroutes (ex-ANA) et de la CITIC, entreprise chinoise en charge de la réalisation du dernier tronçon de 84 km de cette autoroute qui va de Dréan à Khenguet Aoun, commune de Aïn Assel frontalière de la Tunisie. Il s'agissait de constater de visu les 21 points noirs et autres ouvrages comme des buses de gros diamètre dans lesquelles se déversent les grandes quantités d'eau par mauvais temps. A Besbes, du côté des H'chartif, où un particulier a construit un parc illicite sur le lit d'un cours d'eau, le wali, après avoir piqué une vive colère, a ordonné au maire de cette commune de le démolir au plus vite. A Touila dans la même commune, Chaaba El Hamra à Zérizer et là où l'eau dévale en force le long de cette autoroute, le wali a demandé de prendre les dispositions nécessaires afin de mettre les habitants et les habitations situés en contrebas de ces ouvrages à l'abri des inondations. Des problèmes liés à l'expropriation par deux personnes ont été portés à la connaissance du wali qui les a orientés vers les services concernés. Enfin, après leur ralentissement, les travaux ont repris de plus belle depuis la dernière visite du ministre des Travaux publics, le mois de Ramadan passé et normalement, comme promis au wali, 25 km sur l'autoroute seront terminés et livrés le mois de mars prochain. Sauf, comme fera remarquer M. Belkateb, qu'il faut faire attention aux imprévus, allusion aux précipitations qui risquent d'impacter négativement sur la cadence des travaux.