Le MICLA a mis, hier, en place quatre ateliers pour débattre de « la décentralisation, choix incontournable de l'action publique», «qualité et durabilité : défis des services publics de proximité », « l'attractivité du territoire: défis entrepreneurial des collectivités locales », pour un écosystème numérique territorial moderne et simplifié», et enfin «l'entrepreneuriat et le partenariat, nouvelle approche pour l'émergence d'une économie locale.» Le ministère veut que « cette rencontre soit un espace de dialogue et d'échange constructifs entre les différentes parties prenantes impliquées dans le processus de développement local intégré qui s'attèleront à enrichir le débat et à approfondir la réflexion (...), en vue de concourir à la réalisation des objectifs de gouvernance (lever les contraintes qui pèsent sur le développement local, soutenir les initiatives locales, débarrasser la gouvernance territoriale des pesanteurs bureaucratiques (...)... » Il s'agira, pour les participants dans les ateliers entre autres, de «recentrer le rôle de l'Etat et de ses démembrements territoriaux, d'accompagner les transformations attendues au niveau des territoires (...). » Les problématiques débattues ne sont pas nouvelles, les recommandations ne le seront pas non plus. Il s'agit d'une rencontre dont les discours n'ont pas changé depuis de longues années. La réunion Gouvernement-Walis se tient, essentiellement, autour de la décentralisation de l'initiative et de la décision. Ce qui pousse, encore, les élus locaux à demander plus de prérogatives pour pouvoir « décider. » Notons qu'à ce jour, le code des Collectivités locales (code communal et code de wilaya) n'a pas vu le jour alors qu'il est en cours de révision depuis de longues années. Les ateliers reprendront, aujourd'hui, leurs travaux et feront lecture de leurs recommandations en fin d'après-midi.