Dans le cadre d'un programme d'urgence, la direction des Ressources en eau de la wilaya de Tébessa a mis en service 6 puits profonds, d'un débit de 190 litres/seconde pour l'approvisionnement des quartiers du chef-lieu. Le coût de l'opération est de 1,2 milliard de dinars. L'objectif est de renforcer l'alimentation en eau potable des quartiers périphériques des hauteurs sud de la ville de Tébessa, Dokane et Mizab. Selon la même source, des travaux sont en cours pour la réalisation d'un réservoir de stockage d'une capacité de 5.000m3, dont la réception est prévue au cours de l'année 2019, pour une enveloppe financière de 70 millions de dinars. En plus des 2 réservoirs existants déjà d'une capacité de 1.000m3 chacun. D'autre part, 10 millions de dinars seront alloués à la réhabilitation de la station de refoulement d'Aïn Zarroug qui assure 60% des besoins de la population du chef-lieu. Trois autres puits ont été réalisés afin d'alimenter les localités d'El Aouinet et Boukhadra. A noter que cette dernière cité minière vit un déficit chronique et les citoyens doivent recourir aux colporteurs d'eau. D'autant que les raccordements illicites sur les canalisations font qu'une importante quantité d'eau est illégalement détournée. Concernant la commune d'El Kouif, un autre point noir, la direction de l'Hydraulique a révélé que 330 millions de dinars seront investis pour la réalisation de 3 puits (60 litres/seconde). Ainsi, les autorités de la wilaya se trouvent pressés de toutes parts, tant le secteur des ressources en eau constitue un vrai casse-tête. Si l'alimentation des ménages demeure la priorité, il faudra aussi penser à doter les autres secteurs de cette matière précieuse, comme l'agriculture et l'industrie. La wilaya de Tébessa puise 80% de ses besoins en eau des réserves souterraines, en attendant la mise en service du barrage d'Oued Mellague (156 millions de m3). Le projet permettra d'atténuer la dépendance de la wilaya du transfert nord, à partir du barrage d'Ain Dalia, dans la wilaya de Souk-Ahras.