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Des décharges sauvages de déchets provenant de l'abattage clandestin: Les habitants de Mers El Kebir dénoncent un massacre environnemental
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 01 - 2019


  La sonnette d'alarme vient d'être tirée par l'organisation nationale de la protection de l'environnement et de l'énergie renouvelable, à travers une requête adressée au wali d'Oran, sur la multiplication des décharges sauvages de déchets provenant de l'abattage clandestin de la volaille, répertoriée notamment sur les hauteurs de la municipalité de Mers El Kébir. Selon le constat établi sur les lieux, il s'agit du chemin non classé reliant le quartier de St Clotilde au lieudit Santa Cruz et de l'ex-CW 44 reliant le quartier Ouarsenis au lieudit Aïn Khadija, qui sont exécrablement envahis par des amas de viscères et autres déchets provenant d'une quinzaine d'ateliers d'abattage clandestin de volaille, en activité sur les hauteurs de ladite municipalité notamment dans le lieudit Dadayoum depuis des années. Les habitants demeurant dans les alentours immédiats de ces décharges sauvages souffrent le martyr et dénoncent les multiples désagréments et autres contraintes auxquelles ils sont durement confrontés en plus des risques de contamination de maladies véhiculées par les amas de déchets entassés depuis sur les bas côtés des routes citées, qui se sont transformés en de véritables garde-mangers pour toutes sortes d'animaux nuisibles. Cette activité illicite, qui a atteint des proportions alarmantes dans la commune de Mers El-Kébir, principale source d'approvisionnement en viande blanche pour le marché oranais, a fait réagir l'organisation nationale de la protection de l'environnement. Abordé à ce propos par Le Quotidien d'Oran, le président de cette organisation, Benyahia Bahr, a tenu à faire remarquer que « cette activité illicite hautement nocive pour la population devrait être définitivement éradiquée avant que ne se produise l'irréparable à travers une épidémie». En effet, outre la qualité du produit mis sur le marché, qui échappe à tout contrôle vétérinaire, l'impact de cette activité sur la santé des consommateurs et l'environnement local sont tout aussi déplorables. A la faveur de l'indifférence de tout un chacun, les quartiers de St Clotilde, Ouarsenis et le lieudit sont devenus les lieux d'élevage et d'abattage clandestins, grandeur nature, de la volaille. A défaut d'incinérateurs, les déchets générées par l'activité (poussins morts, abats de poulets et détritus, résidus d'aliments de volaille et autres produits biochimiques, etc.) sont jetés en pleine nature. Les abats et les restes de cette pratique interdite, attirent toutes sortes d'animaux nuisibles. Un autre danger : la contamination des nappes phréatiques par ces amas d'ordures et le risque d'épidémie via les moutons et les vaches qui s'y nourrissent. Le marché informel d'Aïn El-Turck est devenu, au fil du temps, le lieu de vente du produit provenant de l'abattage clandestin de la volaille de Mers El-Kébir et ce, avec tous les risques d'épidémies auxquels est exposée ainsi la population demeurant dans les alentours, notamment les enfants. Notons que dans le but de créer un point réglementé pour l'abattage et lutter contre le phonème de l'informel dans cette activité, qui a pris de l'‘ampleur, deux abattoirs ont été ouverts récemment dans la commune d'Ain Turck. L'un de ces abattoirs est destiné à la viande blanche et le deuxième pour la viande rouge. La première structure qui emploie dix personnes a une capacité de 300 unités par jour, alors que le deuxième abattoir d'une capacité de 500 kilos de viande rouge par jour emploie 5 personnes. Le but est de créer un point réglementé pour l'abatage et lutter contre le phénomène de l'informel. Alors que les services concernés et à leur tête la direction de la santé mettent en garde contre les intoxications et leurs risques, certains contrevenants continuent toujours de mettre en péril la santé des consommateurs non avertis. Les enquêtes menées sur le terrain ont dévoilé une complicité entre les auteurs de l'abattage clandestin et certains bouchers.

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