Les dernières sorties médiatiques du président Hacène Hamar et son entraineur Noureddine Zekri risquent de déboucher sur le départ du coach batnéen. Une chose est sûre, c'est le clash entre les deux hommes. Les dernières déclarations de Zekri mettant en relief «la mauvaise gestion du club et les conditions de travail difficiles ainsi que ses problèmes financiers» n'ont pas été du goût du premier responsable de l'Entente qui a décidé, avec ses proches collaborateurs, de convoquer son entraineur en commission de discipline. Pour Hamar, l'entraineur en question n'avait pas à tenir de tels propos à un moment où l'équipe est appelée à faire face à des défis importants, notamment celui de la Coupe d'Algérie. Tout a commencé après le recrutement du Nigérian Iviani Iviani sur lequel Zekri a émis des réserves. C'est la pomme de discorde entre les deux hommes après que Zekri a déclaré que «ce n'était pas le joueur que j'ai visionné dans la casette». Ce qui signifie clairement qu'il a mis en doute son recrutement et laissé place à moult interrogations. C'est la goutte qui a fait déborder le vase. C'est la rupture, pour ne pas dire le divorce, qui se profile à l'horizon entre les deux responsables de l'équipe, surtout après que Zekri a senti que la direction l'a ignoré à propos des dettes antérieures de 2010. Pour sa part, Hacène Hamar a rapidement riposté pour contre-attaquer son coach. A présent, tous les voyants indiquent que le départ de Zekri est une question de temps, car Hamar, en homme rompu à ce genre de situations, l'attendra au tournant. En attendant la décision de la commission de discipline, la direction du club a exigé que Zekri s'excuse pour ses dernières sorties médiatiques. C'est la même condition exigée par le coach à l'égard des dirigeants. Ce conflit aura été évité si chacune de ces deux parties avait respecté ses prérogatives. Les inconditionnels appréhendent l'évolution des évènements, et les questions que l'on se pose, c'est de savoir de quel côté les joueurs vont-ils se ranger ? Voilà un faux problème qui nuit à l'Entente de Sétif. Suivant la logique, Hamar ne devait pas recruter sans l'aval du premier responsable technique, tandis que Zekri ne devait pas signer son contrat sans qu'il y ait des assurances pour ses dettes antérieures. Ceci prouve que lors des négociations, chaque partie a défendu ses propres intérêts mais pas ceux du club. Là est toute la question.