Pour assurer la sécurité des milliers d'usagers de la Corniche supérieure, une étude sera lancée, incessamment, pour des travaux de confortement d'une partie des falaises de la corniche supérieure, a-t-on appris, hier, de sources proches de la commune d'Ain El Turck. Le confortement concerne les falaises qui présentent un risque d'éboulement, notamment, lors de fortes rafales de vents. Nos sources indiquent que cette étude ne sera lancée qu'une fois les travaux de confortement du massif rocheux de la Corniche inférieure, achevés. Outre le confortement des falaises, nos sources indiquent que le wali d'Oran a instruit les services concernés pour l'installation de l'éclairage public sur cet axe, dans les plus brefs délais. Par ailleurs, les travaux du confortement de la falaise longeant la RN 2, qui ont atteint le lieu-dit Le Rocher de la Vieille', sont en phase d'achèvement. Selon une source proche de ce dossier, sauf imprévu de dernière minute, le projet sera livré lors de la saison estivale. La première tranche des travaux de confortement du massif rocheux de la Corniche oranaise, qui consiste en l'injection d'une couche de béton et la fixation d'ancrages sur la paroi rocheuse, a été achevée. Une grande partie du massif allant du lieu-dit Monte-Cristo' jusqu'au tunnel de Mers El Kébir, a été couverte d'un béton spécial, a-t-on constaté sur place. Des sources proches de la direction des Travaux publics affirment que les travaux avancent à un rythme soutenu, en vue de livrer le projet avant la saison estivale 2019. Cette phase d'injection de la couche de béton sera suivie de la pose d'un grillage non oxydable pour éviter tout éboulement de rochers. Nos sources indiquent que le projet, au vu de son importance, a été confié au début à une société française spécialisée dans les travaux de « haute voltige » et qui a fait appel à deux équipes d'une trentaine de spécialistes dans l'alpinisme et l'escalade des façades rocheuses. Ce massif rocheux, reliant Mers El Kébir à Oran, sur une distance de 5 km a fait l'objet d'une opération de renforcement pour une enveloppe budgétaire estimée à 614 millions de DA. La paroi rocheuse de la Corniche inférieure, qui a fait l'objet initialement d'opérations de confortement, constitue un réel danger pour les usagers de cet important axe routier qui relie Oran à la Corniche ouest. Pour rappel, un avis d'appel d'offres national et international avait été lancé pour le choix d'une entreprise qualifiée capable de prendre en charge les travaux. Il est, également, utile de rappeler à ce sujet que 2 opérations similaires avaient été lancées auparavant. En 2010, sur une distance de près de 11 km de massif rocheux entre le lieu-dit Monte-Cristo et St-Rock. Juste après, une opération d'urgence a été lancée sur la falaise surplombant la route du port (RN 11), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN 2 allant du tunnel situé à l'entrée de la Pêcherie jusqu'à Monte-Cristo. Une partie de la falaise avait été couverte par un grillage de protection non oxydable fixé par des ancrages et par l'érection de murs de confortement. La route de la Corniche constitue un réel danger pour les usagers compte tenu de sa spécificité mais aussi par le nombre, sans cesse, croissant des usagers qui l'empruntent quotidiennement. Contrairement à la Corniche inférieure, la Corniche supérieure attend toujours son projet de confortement. Les usagers de cette route ont lancé plusieurs appels aux responsables à propos des dangers imminents qui s'identifient à travers les chutes de gros blocs de pierre, notamment en période hivernale. En effet, à maintes reprises, des automobilistes ont fait état de chutes de gros blocs ainsi que des grappes de cailloux, de la montagne Murdjadjo, longeant, partiellement, cet axe routier, notamment sur le territoire de daïra d'Aïn El-Turck. L'installation d'un filet de protection s'avère, plus que nécessaire, pour éviter toute fâcheuse éventualité aux graves conséquences sur les automobilistes qui empruntent régulièrement cette route. Outre les chutes de pierres, deux autres inconvénients qui méritent d'être signalés, à savoir ; l'absence de l'éclairage public et de murettes de protection sur cette route sinueuse, serpentant au pied de la falaise de la montagne Murdjadjo.