Dans le cadre des préparatifs de la saison estivale, La commission du tourisme de l'APW d'Oran a dressé un tableau peu reluisant, après une inspection, actuellement en cours, sur les plages de la contrée d'Aïn El Turck et ce, notamment avec un constat flagrant de déversement des eaux usées dans la mer, répertorié dans plusieurs zones. Selon ce constat, la cruelle désuétude dans laquelle végètent les plages de cette contrée d'Aïn El Turck augurent sur tous les points une énième situation de déliquescence fétide, similaire à la précédente année et ce, en raison de l'absence d'opération à même de tenter d'améliorer, quelque peu, le cadre de séjour pour les millions de vacanciers attendus cet été. La dernière saison estivale a laissé un goût acerbe, enfanté par une panoplie de couacs, qui aurait en principe du servir de leçon et susciter une réaction pour tenter d'éradiquer un tant soit peu le lot varié de contraintes et autres désagréments, qui ont lamentablement gâché le séjour d'agrément à des dizaines de familles, venues l'été dernier de toutes les régions du pays et même de l'étranger, pour déstresser et profiter des plaisirs que procure la mer. En effet, le sordide qui gravite essentiellement autour de l'insalubrité repoussante des plages, a figuré en pôle position dans l'éventail de désagréments, qui a provoqué un tollé de mécontentement chez les vacanciers. La dernière déliquescence estivale a été vivement dénoncée par la majorité des estivants, dont certains ont juré de choisir une autre destination pour leurs prochaines vacances. La commission a en effet constaté en plus du déversement des eaux usées sur le site des Andalouses, dans la localité des Coralès, le village de Cap Falcon, et sur plusieurs plages de la municipalité d'Aïn El Turck, les ordures ménagères et autres détritus ainsi que les déchets de matériaux de construction. Le constat fait également état de la bidonvilisation des plages de cette partie de la wilaya d'Oran. Effectivement, de St Roch jusqu'à Bousfer Plage, aucune plage n'a été épargnée par cette transgression, qui ne semble plus susciter de réaction chez les responsables concernés, au point de devenir une activité commerciale lucrative, comme tant d'autres, gérée par des réseaux bien organisés, qui vantent le bénéfice de la complaisance. Toujours est-il que d'aucuns s'accordent à dire que « des actions, suivies de contrôles rigoureux, auraient dû être entreprises dès la fin de l'été et ce, pour prétendre être fin prêt pour accueillir dans de bonnes conditions les vacanciers l'été suivant ». Une remarque qui ne semble à priori n'avoir jamais été prise en considération et ce, en se référant aux amas d'une variété de détritus recouvrant de grandes superficies de sable, dont certains datent vraisemblablement de la dernière saison estivale et, qui ne semblent désormais plus émouvoir quiconque. Notons également que ce piteux constat a gâché une sortie d'oxygénation au bord de mer pour les dizaines de familles et autres groupes de jeunes et moins jeunes, venus, lors du weekend, de la cité de Sidi El Houari et de ses localités limitrophes.