Le monoxyde de carbone continue de tuer. Avant-hier soir, deux femmes sont mortes asphyxiées par le CO à Oran. Selon la protection civile, le drame s'est produit dans un salon de coiffure à douar Belgaid. Les victimes âgées de 43 et 50 ans sont mortes après avoir inhalé du monoxyde de carbone émanant d'un chauffe-eau. Les deux dépouilles on été déposées à la morgue de l'hôpital 1er Novembre L'intoxication par le gaz de carbone représente un réel problème de santé publique avec un bilan alarmant dont les conséquences humaines sont souvent dramatiques : quand il ne tue pas, il entraîne chez les victimes de graves séquelles, respiratoires et psychologiques. Convaincue du fait quil sagit dun problème de prise de conscience, la Protection civile a encore une fois lancé un appel à la vigilance quant au risque d'intoxication au monoxyde de carbone qui reste trop élevé dans le cas de non-respect des consignes préventives indispensables. « Ces accidents sont fréquents, en raison du non-respect des conditions d'utilisation et de sécurité des appareils de chauffage à gaz, en dépit des campagnes de sensibilisation menées avec le concours de l'entreprise de distribution de l'électricité et du gaz (Sonelgaz) », soulignent les services de la Protection civile. A Oran, depuis le début de la saison hivernale, 7 personnes ont été tuées par le monoxyde de carbone et une vingtaine ont été blessées. Il s'agit de cinq femmes qui ont trouvé la mort le mois de décembre dernier dans une habitation sise à la localité de Paradis dans la commune d'Ain Turck. Les victimes âgées entre 23 et 28 ans, sont mortes suite à l'inhalation du CO. Cela s'ajoute aux deux femmes mortes avant-hier. Des pertes humaines qui auraient pu être épargnées si les consignes de sécurité, les plus élémentaires, avaient été observées. Les chauffages s'ils fonctionnent mal produisent une combustion incomplète et entraînent une émission de monoxyde. Deux précautions sont à prendre pour échapper à ce danger : le matériel doit être installé et entretenu par un professionnel.