A trois semaines de l'examen du baccalauréat qui aura lieu après le Ramadhan, du 16 au 20 juin, l'heure est aux dernières préparations et tous les moyens humains, matériels et organisationnels sont bons pour garantir le bon déroulement des épreuves pour les 17.503 candidats (un chiffre en hausse de 33,93% par rapport à 2018), a-t-on appris auprès de M. Amira Karim, directeur de l'Education de Tlemcen. Animant une conférence de presse, le directeur a indiqué jeudi dernier que « tous les programmes de troisième année d'enseignement secondaire ont été achevés, et les élèves ont suffisamment de temps après avoir passé leurs examens blancs afin d'entamer leurs révisions dans les établissements scolaires ou ailleurs avant le déroulement de cet examen décisif. Des autorisations ont été accordées à certains professeurs pour organiser des cours de soutien aux élèves-candidats dans les établissements proches de leurs domiciles et permettre ainsi à ces postulants d'augmenter leurs chances de succès à cet examen. Les 59 établissements scolaires de la wilaya retenus pour le déroulement de cet examen national changeront automatiquement de statut et se transformeront en centres d'examen qui seront fermés 48 heures avant le début des épreuves. Les mêmes mesures prises lors des sessions précédentes seront appliquées cette année pour sécuriser les sujets, les candidats, les chefs d'établissements, les encadreurs, l'environnement des centres et pour éviter le stationnement anarchique à proximité ces centres et assurer le déroulement dans le calme et la sérénité des épreuves. Il sera également procédé à l'accompagnement et l'acheminement adéquats des sujets à partir de la direction de l'Education jusqu'aux centres d'examens». M. Amira a rappelé qu'en 2018, quatre candidats fraudeurs ont été frappés de sanctions sévères, à savoir cinq années d'exclusion de toutes épreuves du baccalauréat. Il sera selon lui strictement interdit aux candidats, personnels administratifs et surveillants, d'introduire des téléphones portables, smartphones, tablettes, écouteurs ou tout objet connecté dans les salles d'examen pour prévenir tout risque de fuite ou de distribution des sujets sur les réseaux sociaux. Pour agir contre la fraude, M. Amira a fait savoir qu'une vaste sensibilisation de tous les candidats, leurs parents, les professeurs et les institutions. Cette sensibilisation définit les comportements qui se rapportent à de la triche, les sanctions encourues mais également les enjeux qui justifient que ces comportements soient évités. Il faut souligner dans ce contexte, que si la triche aux examens a toujours existé et persiste sous ses anciennes formes (antisèches, échanges de brouillons, substitutions de candidats), les avancées technologiques lui donnent une tout autre dimension, et des outils électroniques de plus en plus discrets peuvent contenir de plus en plus de données. Le directeur de l'Education a indiqué, par ailleurs, que 6.409 candidats (dont 2.928 filles) passent les épreuves du baccalauréat en candidats libres. Le nombre des candidats aux besoins spécifiques avoisine les 17, soit 08 handicapés moteurs et 09 non-voyants. Près de 47 détenus subiront les épreuves au niveau des établissements pénitentiaires de la wilaya agréés par le ministère de l'Education nationale. 23 candidats représentent les écoles privées. Pour le BEM, le même responsable a souligné que les épreuves de cet examen auront lieu du 09 au 11 juin dans 65 centres d'examens (dont 03 nouveaux centres à Aïn Tellout, Koudia et Bensekrane) et concernent 18.647 candidats (dont 9.447 filles, 915 candidats libres, 57 détenus, 20 handicapés et 17 candidats d'écoles privées).