Réuni jeudi dernier, le Conseil national extraordinaire du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) a réitéré nombre des revendications de la corporation à la lumière des nouvelles dispositions prises ou que compte prendre le gouvernement. Le Syndicat «réitère sa position pour l'ouverture officielle de l'amendement du statut des praticiens généralistes et spécialistes de Santé publique et demande la réactivation du comité ad hoc» (ministère SNPSP), et «rejette la classification» proposée par la Fonction publique «pour les nouveaux diplômes de doctorat en médecine dentaire et de doctorat en pharmacie». Sur ce point, le Syndicat défend «la mise en place de la nouvelle gradation des diplômes de docteur en médecine dentaire et de docteur en pharmacie» finalisée en «Comité ad hoc». Par ailleurs, le SNPSP «salue» l'adoption de «l'arrêté n°57 du 08 août 2019, fixant la composition des jurys ainsi que les grilles d'évaluation pour la promotion au grade de praticien spécialiste principal, appartenant au corps des praticiens médicaux spécialistes de Santé publique», ainsi que la «dérogation» pour la «transformation automatique des postes budgétaires au titre de l'année 2019» pour le passage en grade supérieur des praticiens spécialistes de Santé publique. Pour 2020, le SNPSP réclame la «transformation automatique des postes budgétaires pour les praticiens «candidats à une promotion aux grades supérieurs». Toujours concernant la corporation, le SNPSP revendique «l'amélioration des conditions de travail» et s'insurge contre «la violence et l'insécurité qui règnent dans les établissements de santé». Le communiqué «revendique le droit d'accès au logement de fonction, pour l'ensemble des praticiens médicaux» et réitère la réclamation «d'une indemnisation financière des praticiens médicaux «réquisitionnés» pour la couverture des échéances électorales, des examens de fin d'années et toutes manifestations culturelles et sportives» comme cela est d'usage pour d'«autres corps de la Fonction publique». Concernant l'actualité politique, le Conseil national du SNPSP «réitère son total soutien aux revendications légitimes du peuple algérien pour un réel changement et l'édification de l'état de droit» et affirme son attachement «au contenu de l'initiative de la CSA pour la construction d'un consensus national pour une sortie de crise». Par ailleurs, le SNPSP dit suivre avec «inquiétude», «condamne» les «arrestations ciblant des citoyens activistes du Hirak', et appelle à «la mise en place des mesures d'apaisement nécessaires et indispensables à la réussite de toute échéance électorale». «Concernant l'avant-projet de loi sur les Hydrocarbures, le Conseil national considère que les institutions actuelles de l'Etat ne sont pas mandatées par le peuple ni sont habilitées à statuer dans un dossier de souveraineté nationale», attirant «l'attention sur les conséquences néfastes de l'exploitation du gaz de schiste sur l'environnement et la santé».