Les 2.800 premiers bénéficiaires relogés dans le pôle urbain Ahmed Zabana' n'en peuvent plus de la situation d'isolement dans cette zone qui n'est desservie par aucune ligne de transport urbain ou suburbain. L'absence presque totale de tous les moyens de transport fait réagir les bénéficiaires qui réclament, désormais, le prolongement de la ligne 37, dont le terminus est actuellement au Rocher' à quelques encablures seulement du pôle Zabana. Des contacts sont en cours avec les services concernés pour trouver une solution à l'absence de transport dans ce pôle urbain qui devra accueillir, d'ici fin 2020, près de 15.000 autres bénéficiaires. Outre l'absence de transport en commun, les 2.800 premiers bénéficiaires de ce pôle souffrent de l'inexistence totale des infrastructures d'accompagnement. Ni écoles primaires, ni collèges, ni lycées, ni commerces, ni dispensaires encore moins un commissariat. Le nouveau pôle urbain est un «no man's land» dépourvu de tous les équipements publics. Les premiers souscripteurs sont presque abandonnés dans un site, sans aucune commodité. Il s'agit, tout simplement, d'une cité-dortoir dépourvue de toutes les commodités. Outre l'absence des équipements publics, les souscripteurs craignent l'insécurité dans cette zone qui est investie régulièrement par des bandes armées jusqu'aux dents. Pour rappel, le pôle urbain Zabana vient de bénéficier récemment de plusieurs projets d'équipements publics et en particulier 4 écoles primaires, 2 collèges, 2 lycées, 1 polyclinique et 1 commissariat. Ces infrastructures devront être réceptionnées dès la prochaine rentrée sociale. L'ouverture des plis pour le choix des sociétés, qui devront réaliser les 4 écoles primaires, a eu lieu en novembre dernier et reste seulement l'ordre de service ODS pour lancer les 4 chantiers. Ces quatre écoles pourront être opérationnelles, selon des estimations optimistes, en septembre 2020. Concernant les 2 CEM et les 2 lycées, un avis d'appel d'offres a été lancé pour sélectionner des bureaux d'études.