Certes, tous les amoureux de l'USMBA sont très satisfaits de l'extraordinaire embellie en championnat, qui est le résultat de la ferme volonté de toutes les parties de sortir le club de l'ornière. Et ce remarquable parcours contraste avec celui de la phase aller de la saison passée. Aussi, tout le monde s'accorde à dire que cette remontée au tableau est méritoire si l'on prend en considération les difficultés et les moult changements à plusieurs niveaux et, surtout, l'instabilité au niveau de la barre technique, dont le démarrage difficile en championnat. Cependant, aux dernières nouvelles, l'administration du vieux club de la Mekerra est coincée et s'est trouvée dos au mur depuis la reprise des entrainements programmée à l'école régionale de football sise dans la partie nord de la ville. Les dirigeants font face aux réclamations des joueurs qui ont exigé les primes des deux dernières victoires contre la JS Saoura et l'USMA. Ainsi, pas moins de huit joueurs titulaires risquent d'être absents aujourd'hui à Oued Souf. Parmi eux, trois sont blessés et un suspendu qui n'ont pas effectué le déplacement. Cette situation à la veille du match des 1/32es de finale de coupe d'Algérie devant le onze local de l'US Souf a irrité au plus haut point le staff technique, à sa tête Yaiche Abdelkader, qui a pourtant besoin d'exercer sa tâche dans la sérénité. Il faut souligner que le sempiternel problème des dus impayés et qui sont encore malheureusement toujours d'actualité, soulèvent l'ire des inconditionnels de l'USMBA. En plus, il y a lieu de rappeler que le club sera privé du mercato au vu des exorbitantes dettes de salaires impayés d'anciens joueurs ayant porté ses couleurs et qui se sont adressés aux juridictions compétents dont la CRL. Outre ce casse-tête, il y a des rumeurs émanant de clubs huppés qui, par le biais de leurs managers, ont pris attache avec deux joueurs du cru, le meneur de jeu Belhocini et Bouguettaya, et qui tiennent à les enrôler au plus vite. Et, à Sidi Bel-Abbès, on se souvient que Lamara et Zouari sont partis durant la phase du mercato. Aussi, et une fois de plus, on redoute une nouvelle saignée de l'effectif, comme celle de l'été passé qui a déjà fait tant de ravages au sein du club de la Mekerra. Cette perspective est une source de lendemains inquiétants.