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Blida: Les contraintes du confinement se font sentir
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 03 - 2020

Aucun nouveau cas enregistré les dernières vingt-quatre heures (bilan du samedi), bien qu'il y eût 45 à travers le territoire national, aucun décès non plus : une lueur d'espoir dans cette obscurité sidérale causée par l'un des plus petits êtres vivants sur la planète Terre ? Sommes-nous arrivés à nous accrocher à tout ce qui nous éloigne de ce cauchemar nommé ‘coronavirus' ? Quand nous lisons ce qui se passe dans le monde, particulièrement en Europe et aux USA et que nous le comparons à ce que nous vivons, nous nous disons que nous avons bien de la chance. Et peut-être bien que nous en avons, surtout après ce que rapportent des sites électroniques sur le stock français de Chloroquine qui aurait disparu mystérieusement et les luttes économiques qui font rage ailleurs. Nous sommes un peu comme les citoyens pauvres d'un pays pauvre qui n'ont rien à perdre et dont les besoins sont minimes. Mais revenons un peu chez nous en ce sixième jour de confinement où nous voyons les gens rester plus longtemps chez-eux, jusqu'à onze heures hier matin, très peu sont sortis, surtout ceux qui voulaient acheter de la semoule, du lait ou d'autres victuailles, très demandées maintenant.
En ville, les magasins sont désespérément fermés, sauf quelques supérettes, des bureaux de tabac ou deux ou trois boucheries, c'est une ville fantôme que nous parcourons. Quand nous rencontrons des connaissances, nous nous saluons de loin, avec un sourire convenu qui en dit long sur notre situation psychique. Au détour d'une rue, un attroupement de plusieurs personnes près d'une épicerie attire le regard : c'est une longue chaîne pour acquérir de la farine et de la semoule. Nous voyons quelques sacs de farine déposés par terre, de la semoule en paquets d'un kilo qui disparaissait à vue d'œil et des dizaines de cartons de lait. Tout le monde veut acheter de la semoule - d'ailleurs d'une marque dont personne ne voulait auparavant- et les derniers s'en sortiront avec une demi-heure d'attente sans rien trouver. Un jeune homme leur lança : « il y a à peine vingt jours, personne ne voulait acheter de semoule car leurs femmes refusaient de préparer le pain à la maison, maintenant vous en achetez mais je suis sûr que la plupart le mettront au placard, il n'y a qu'à voir les chaines qui se forment devant les boulangeries pour comprendre que ces achats massifs de semoule et de farine n'ont aucun sens ». Certains baissent les yeux, d'autres bougonnent mais personne n'ose lui répondre. Il y a aussi un autre problème qui s'est posé crucialement pour une certaine catégorie de citoyens qui n'ont pas les moyens nécessaires, ce sont les douches publiques qui sont fermées. Il y a des gens qui ne peuvent se laver le corps à la maison car ne possédant pas de douches, surtout avec le froid intense de cette fin du mois de mars et certains affirment qu'ils ne se supportent plus eux-mêmes. L'absence de coiffeurs se fait aussi sentir et nombreux sont ceux qui ont laissé pousser leurs barbes ou leurs cheveux en attendant des jours meilleurs. Le manque de carburant pénalise aussi beaucoup de monde et la circulation automobile se fait de plus en plus rare. Si le commun des habitants n'a pas besoin de voiture, il y a des commerçants qui s'approvisionnent avec des camionnettes qui roulent à l'essence et qui ne peuvent plus bouger et, aussi, en cas d'urgence médicale, les ambulances pourraient ne pas suffire. Les épiceries continuent de voir leurs étals se vider sans possibilité de les remplir à cause de certaines restrictions imposées par les pouvoirs publics et différemment appliquées sur le terrain. Il y a aussi le comportement négatif de certains individus qui ne comprennent, toujours pas, qu'il est dangereux de se réunir à plus de deux personnes et qu'il y a lieu d'observer une distance de sécurité d'au moins un mètre. Les services de sécurité sont souvent appelés à intervenir pour que les gens observent ces règles d'hygiène et de sécurité pour leur propre bien, comme en soirée quand ces mêmes services parcourent les rues des villes pour demander aux habitants de rentrer chez eux, en utilisant des haut-parleurs, sans qu'ils soient obéis par de jeunes énergumènes qui veulent épater leurs amis (es) en risquant de mourir bêtement.

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