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Le Coronavirus et nous, acte 3: Sur-urbanisation effrénée, exodes ruraux hémorragiques, mode alimentaire globalisé et crises sanitaires mondialisées et récurrentes (Suite et fin)
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 04 - 2020

La nécessité de « dé-mondialiser » nos économies et nos investissements stratégiques
Quelles leçons tirer de cette épreuve et surtout « Que Faire » et comment corriger les dérives structurelles de ce système économique hégémonique qui nous mène droit au mur et à l'aventure :
-Faut-il, dès lors, penser à la nécessité de « de-mondialiser » nos économies et nos investissements stratégiques ;
- Rechercher l'exercice libre d'une souveraineté, d'une relative autonomie dans la réalisation de plus en plus de sécurité économique et commerciale nationales ;
- Reconstruire nos tissus économiques nationaux et nos structures sociologiques traditionnelles et nationales en reconnaissant et en cédant une place de choix, en matière de soutien, à la réhabilitation et reconstruction de nos paysanneries malheureuses, aujourd'hui saccagées, bien que hautement laborieuses durant des siècles, sinon des millénaires ;
- Revoir, sérieusement, nos politiques d'urbanisation et d'aménagement du territoire ;
- Arrêter cette sur-urbanisation effrénée qui n'est qu'une fuite en avant destructrice des économies nationales harmonieuses, et de ces populations, désormais, en exposition permanente à des précarisations pérennes ;
-Revoir nos politiques nationales en matière d'aménagement du territoire avec des visions et perspectives aussi stratégiques, viables que futuristes ;
-Revoir nos modes alimentaires, aujourd'hui globalisés par la Mondialisation et réhabiliter et valoriser davantage nos mœurs et régimes alimentaires, traditionnellement éprouvés par le passé et qui, par ailleurs, prennent en compte les véritables vocations culturales, productives et géographiques de notre propre contexte géo-climatique où elles se sont adaptées et spécialisées.
- Le but ultime et non avoué, du capitalisme libéral mondialisé est de vider tous ces paysans et ces exclus de la terre de leurs campagnes et terroirs. Pour installer sur leurs biens et contrôler, financièrement, par le biais des lobbys politiques à sa botte, ses multinationales de l'agro-industrie et leurs productions de monocultures à fort intégration d'intrants chimiques dont les pesticides, de mécanisation accrue et de semences OGM.
Vivre dans la sécurité et la dignité
Pour ce qui est des exclus de la terre et des sans terre, nouvellement mis en exode, le capitalisme libéral mondialisé ne pense pas les laisser en rade sèche, mais plutôt, et afin de tirer encore profit, les entasser dans des cages HLM, en contrôlant financièrement, au passage, l'urbanisme spéculatif. Cet urbanisme et nouvelle industrie de l'habitat en explosion dans le monde qui proposera, à ces populations déplacées, et désormais converties en assistés économiques, non créateurs, ni acteurs de leurs activités et destin, des mètres carrés bâtis à prix d'or, c'est-à-dire en moyenne à 500 fois de leur prix de lotissement. Alors que dans leurs anciens douars, villages ou campagnes, ils pouvaient disposer, et à volonté, de milliers de mètres carrés, choisir la meilleure assiette foncière avec la meilleure exposition au soleil, et au vent... Pour construire l'abri, la maison, le cottage ou la hacienda qui verra leurs enfants naître, vivre dans la sécurité et la dignité, travailler en s'enthousiasmant par leur vocation et création noble de nourrir sainement les populations !
Mais, encore plus affligeant que ce dernier constat, c'est d'entendre de certains et parfois des plus autorisés par leurs fonctions symboliques, que la pandémie du Coronavirus nous a été envoyée par Dieu, pour éprouver et tester Ses sujets et adorateurs. Cela est inacceptable et irrecevable ; surtout en direction des modestes individus et citoyens que nous sommes.
Car Dieu, le Bon, le Généreux, et le Bienveillant ne peut être désigné ou suggéré comme l'instigateur de cette pandémie dévastatrice et de grande détresse pour l'humanité. Car Dieu est le Constituant Magistral et Suprême de cette belle nature et de son ordre en équilibre dynamique juste.
Le vrai responsable de cette vaste agression inédite est le Diable sorti des dérives éthiques, morales et tellement cupides du système capitaliste libéral mondialisé qui nous gouverne d'une manière totalitaire aujourd'hui, et qui n'a point cessé , d'agresser et de contrefaire la nature , en allant à l'encontre de son ordre magnifique, jusque-là en équilibre !
A l'égard de cette pandémie exceptionnelle et meurtrière qui menace autant notre santé actuellement, notre survie, ainsi que notre continuité économique et sociale future, nous ne pouvons agir en défaitiste, en fataliste, ni en fanatique. Aussi, nous n'avons ni le droit, ni la décence morale élémentaire de nous taire, ni de nous comporter de la sorte. Mais, nous devons réagir en êtres responsables, curieux de rechercher et d'apprendre, et suffisamment prospectifs afin, en utilité de préparer nos défenses pour l'avenir et ne pas devoir revivre indéfiniment ce type de situation, sans en connaitre les causes réelles à l'origine de ces pandémies globalisées :
- Recenser et approfondir les enseignements tirés de cette grande crise sanitaire qui aura, sans nul doute, des prolongements économiques et sociaux éprouvants ;
- Rechercher, au-delà des premières causes apparentes, les causes profondes en rapport avec notre incidence humaine, nos incidences économiques en relation avec notre système économique, ses valeurs ou l'absence de ses valeurs ;
Ainsi, à la délivrance de cette menace pandémique, nous pourrions affirmer, sans en douter, que « Plus rien ne devra être comme avant ». Mais pour cela, il nous faudrait aussi sereinement, scientifiquement que pragmatiquement, et sans aucun tabou d'aucune sorte, ouvrir des pistes sérieuses, des investigations soutenues et des analyses étayées sur les véritables responsables et causes de cette exceptionnelle menace sanitaire. Sinon, comme pour l'histoire mal-assimilée et mal-comprise, les mauvaises et redoutables surprises comme celles du COVID-19, vont se répéter !
*Professeur - Université d'Oran 1


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