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En dépit de l'interdiction et du dispositif sécuritaire: Les plages de la corniche prises d'assaut par les estivants
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 06 - 2020

  La crise du coronavirus suscite chez les amoureux de la grande bleue une saveur particulière en ce début de saison estivale sur la côte de la contrée d'Aïn El Turck où, nécessité fait loi, les accès aux plages sont frappés d'interdit. En dépit de l'impressionnant dispositif de forces de sécurité, qui a été déployé sur les plages au lendemain de l'annonce de cette interdiction, promulguée à titre temporaire par les autorités sanitaires et ce, pour tenter d'éviter un rebond de la pandémie, le rush des familles et des groupes de jeunes, vraisemblablement durement éprouvés par le confinement partiel, n'hésite pas à braver cet interdit. En effet selon le constat établi au niveau des plages du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, l'arrêté en question notifiant l'interdiction de leur accès ainsi que la baignade ne semble pas vraisemblablement avoir reçu l'approbation unanime de ces estivants.
Cet état de fait a obligé les forces de l'ordre public d'installer des piquets de surveillance au niveau des plages et ce, pour faire respecter ces nouvelles instructions.
Un véritable jeu de cache-cache se joue sous un soleil de plomb, à faire décourager un dromadaire, entre la police chargée de veiller à l'application de cet arrêté en question et ces estivants, se déroule ces derniers jours et a donné naissance à une ambiance insolite tout en chassant la morosité qui prévalait sur les plages de la contrée d'Aïn El Turck. « Nous n'avons pas d'eau dans nos robinets, alors nous sommes dans l'obligation de venir nous baigner pour nous purifier. Nous remplissons également des jerricans d'eau de mer pour notre hygiène de vie à la maison, c'est très important en cette crise sanitaire », a invoqué avec une pointe d'ironie un groupe de jeunes rencontrés sur la plage de St Germain. D'autres arguments ont été avancés par des contrevenants pour argumenter leur présence sur les plages et dont les principaux gravitent essentiellement autour du stress engendré par un confinement de plusieurs mois et le besoin de respirer un bol d'air iodé au bord de la mer. «C'est surtout pour les enfants qui s'ennuient à mourir et étouffent à la maison depuis des mois. La plage est leur unique lieu de défoulement en l'absence d'aire de jeux », a justifié à ce propos un père de famille accompagné de ses deux enfants, venus de la banlieue oranaise, abordé à ce propos par Le Quotidien d'Oran sur une plage de la localité de Paradis.
Toujours est-il que selon le même constat, cette interdiction a poussé des jeunes et moins jeunes imprudents à prendre d'assaut la plage de la localité de La Madrague près du village de Cap Falcon et celle qui s'étend en contrebas du rocher de la Vieille, non loin de la localité de St Roch et du fort de Monté Christo, à mi-chemin de Mers El Kébir où le risque de noyade est plus grand avec les forts courants marins qui y sont concentrés.
Ces jeunes insouciants auraient jeté leur dévolu sur ces plages tapissées de récifs, qui demeurent à l'état sauvage, en raison de l'absence des forces de sécurité. « Pendant le confinement, bien des choses nous ont manqué. Voir ses proches, se balader, s'asseoir en terrasse, faire du sport, par exemple. Mais une autre forme d'absence s'est fait ressentir: celle de la nature surtout la plage, la baignade et la pêche à la ligne. Nous avons tout ici », ont fait remarquer des jeunes d'un ton laborieusement sarcastique, habitués d'une petite plage extrêmement rocheuse, véritable lieu de ralliement pour les goélands et autres oiseaux de mer, située à un jet de pierre de la localité de St Roch.
L'envie de renouer avec la nature semble plus forte pour ces estivants bravant l'interdit. Selon les témoignages, nombre de personnes ressentent, plus que les années passées, le besoin de se retrouver en pleine nature cet été. Pourtant, les conditions de cette évasion ne sont pas forcément réunies. Difficile de plier bagage en cette période encore incertaine. Virus encore présent et crainte de la persistance de la pandémie ont de quoi calmer les ardeurs des plus aventuriers, qui préfèrent plus encore que d'ordinaire le vert et le sable fin au bitume.


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