De nouvelles perspectives s'ouvrent à l'horizon pour le Nasria, un club qui a failli connaître sa plus grande déception n'était-ce la pandémie de coronavirus qui a mis fin à toutes les activités sportives. Aujourd'hui, beaucoup de données ont changé au NAHD. C'est du moins l'impression qui se dégage. Les supporters des « Sang et Or », déprimés par les conflits entre les dirigeants soucieux de intérêts personnels, ont décidé à réagir en observant un sit-in pour exiger la venue d'une société étatique et le départ des responsables du club à leur tête Ould Zmirli, le président du conseil d'administration de la SSPA/NAHD, et même de ceux qui ont gravité autour de l'équipe ces dernières années. Il y a que Chaâbane Merezkane, le directeur sportif, a eu le courage de s'ingérer dans les affaires du club alors que la situation semblait totalement confuse. A présent, les choses sérieuses ont commencé. Pour éviter la déperdition des jeunes talents du Nasria, le directeur sportif a pris la belle initiative de faire signer des contrats aux jeunes promus en équipe fanion. A propos du recrutement, Merezkane, en concertation avec ses assistants, a réussi à engager de nouveaux éléments qu'ils jugent capables de ramener le plus escompté. Il s'agit des Betrouni (ex-JSMS), Bouziane (ex-RCA), Si Amar (ex-ASAM), Younes Islam (U.20 ex-RC Boumerdes), Benbrahim (U.20 ex-US Tataouine de Tunisie) en attendant d'autres arrivées. Concernant le staff technique, les responsables nahdistes ont jeté leur dévolu sur Nadir Leknaoui, ex-coach de l'US Biskra, qui, selon les dirigeants, possède le profil recherché. Après la désignation de Nadir Leknaoui à la barre technique du NAHD, le directeur sportif du NAHD a affirmé que le premier objectif assigné au nouvel entraîneur est de jouer les premiers rôles en championnat. « On veut monter une équipe compétitive, mais qui doit jouer figurer parmi le haut de tableau. Le NAHD ne peut jouer autre chose que les premiers rôles. On a beaucoup de bons jeunes qui seront entourés par des éléments d'expérience, j'estime qu'avec un tel amalgame, on peut composer une équipe en mesure d'atteindre un tel objectif», a souligné Chaâbane Merzekane, soucieux d'éviter les erreurs du passé. Des erreurs qui ont failli envoyer le Nasria vers le purgatoire. Pour le moment, chacun veut se démarquer du mal du NAHD. Le président du NAHD, Bachir Ould Zmirli, a précisé qu'il est le président d'honneur du club et qu'il n'est nullement responsable de tout ce qui s'est passé la saison écoulée. « Mon frère et moi nous étions démissionnaires en début de saison », a-t-il affirmé. Certains observateurs n'ont pas attendu longtemps pour accuser ouvertement Mourad Lahlou qui avait pris les rênes en tant que DG de la SSPA. Aussi, le départ de nombreux joueurs à l'étranger a suscité de nombreuses polémiques et des doutes. Le comble est que tout le monde veut se disculper sur tout ce qui s'est tramé autour des transferts des Tougaï, Zerdoum, Mouaki et Khacef lors du mercato hivernal à un moment crucial où le NAHD luttait pour son maintien. Le Nasria est un club formateur et devait, par conséquent, vendre dans le cadre de l'autofinancement du club. Mais les conditions ne se prêtaient pas pour ce genre de transactions. Car en football, il y a des priorités à respecter.