Des habitants du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck sont revenus à la charge, en ce début de week-end automnal éventé, annonçant la saison des pluies, pour dénoncer vivement ce qu'ils ont qualifié «d'absurde défaillance de l'éclairage public et du considérable retard dans l'installation de caméras de surveillance. Ce stupide état de fait est directement à l'origine de la naissance d'un climat d'insécurité dans notre lieu de résidence». En effet, selon le constat établi par Le Quotidien d'Oran', presque la quasi-totalité des rues et des boulevards de la municipalité d'Aïn El Turck broient du noir, dans toute l'acceptation du terme. Dans l'obscurité de la nuit, des riverains retardataires tentent de percer les ténèbres avec leurs torches pour s'orienter vers leur domicile, situé dans une ruelle sombre, où ils sont sordidement exposés à un éventail de fâcheuses éventualités. «Cela fait une éternité que nous tentons, vainement, d'attirer l'attention des responsables concernés sur cette lugubre situation, qui a tendance à se détériorer, encore davantage durant la période hivernale. Ce lamentable constat a enfanté un climat délétère. Des personnes ont été lâchement agressées à la faveur de cette morbide défaillance de l'éclairage public» ont déploré avec dépit, nos interlocuteurs avant de s'interroger sur «le retard de l'installation de caméras de surveillance, dont les câbles électriques ont été installés depuis plus d'une année?» Il importe de signaler qu'une saison estivale caniculaire et sombre, dans le sens concret des termes, s'est achevée dans le chef-lieu, avec tous ces imprévus, contraintes et désagréments sur la population, notamment les habitants des rues, qui serpentent dans la partie basse de cette municipalité et ce, dans une insolente et impavide indifférence des uns et des autres. Selon le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d'Oran', hormis des petites zones répertoriées autour de certains lieux résidentiels, l'éclairage public est carrément inexistant dans les 6 localités jalonnant les plages de cette municipalité et ses quartiers à forte concentration de la population, comme celui du Commandant Ferradj, communément appelé douar «Maroc» ou encore celui de Bensmir, appelé douar «naquousse» ainsi que dans le village de Cap Falcon. Cette décriée, obscure et sordide situation, un ridicule outrancier, qui perdure depuis des mois, sans que rien n'augure encore un heureux dénouement pour la population d'Aïn El Turck, lasse et sidérée, des multiples requêtes, sans suite, adressées aux responsables concernés. Cette incongrue situation suscite un mélange de sidération, d'expectative et d'inquiétude chez la population. En effet, orchestrée par un impavide mépris, des uns et des autres, ladite situation a forcément accouché d'un climat d'insécurité. La bataille rangée ayant éclaté nuitamment, au cours de la dernière semaine de la saison estivale, entre deux bandes rivales à la partie basse de la localité de Bouisseville, à la faveur de l'obscurité ambiante, hante encore l'esprit des riverains et illustre parfaitement ce piteux état de fait. « Nous avons l'impression que l'on s'en tamponne, fort civilement, le coquillard de cette absurde incartade, aux multiples conséquences indésirables sur notre cadre de vie. Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias et donner de la lumière sur cette ténébreuse situation qui perdure sordidement à l'ombre de l'absence des caméras de surveillance et nous expose à des périls et ce, avant que se produise l'irréparable. Nous interpelons le wali pour un éclaircissement de cette situation» ont déploré, avec un vif désappointement, des riverains de la localité de Bouisseville où s'alignent de chimères candélabres aveugles. Un baroque, sombre exécrable cadre de vie, qui ne semble, vraisemblablement, plus émouvoir quiconque.