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Effets des catastrophes naturelles: 34 milliards de dinars mobilisés chaque année
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 03 - 2021

Les dépenses de l'Etat dans la phase d'intervention post-catastrophe, s'élèvent annuellement à une moyenne de 34 milliards de DA.
Tel est le constat fait par les responsables du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et des experts qui recommandent d'actualiser la stratégie de lutte contre les catastrophes et l'élaboration des plans d'urgence préventifs pour chaque type de menace, afin de minimiser les dégâts humains et matériels.
Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a affirmé dans ce sens, lors de l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur la stratégie nationale de prévention et de gestion des risques majeurs, ouverts hier, au Centre international des conférences (CIC), à Alger, que « 30 milliards de DA ont été dépensés, en 2020, pour intervenir contre les catastrophes et indemniser les victimes ». En précisant que « le pays avait enregistré un nombre record d'incendies au cours de cette période». Le ministre a évoqué la vulnérabilité de l'Algérie face aux risques récurrents des catastrophes naturelles ou technologiques avec notamment « la vulnérabilité des villes algériennes aux risques majeurs et le poids du vieux bâti et des constructions, notamment des bidonvilles érigés sur les lits des oueds, engendrant ainsi des dégâts humains et matériels importants en cas de catastrophe».
A travers son allocution M. Beldjoud a mis l'accent sur la nécessité de renforcer le cadre juridique lié aux risques majeurs en prenant en compte «la spécificité nationale ».
Et d'actualiser la stratégie nationale de lutte contre les risques majeurs, avec une approche participative et inclusive, tout en associant les experts et les départements ministériels mais aussi la société civile. Le ministre a reconnu que l'Algérie avait déjà élaboré une stratégie nationale pour faire face à 10 risques majeurs qui menacent notre pays sur les 14 risques identifiés par les Nations unies, et la promulgation de la loi 04-20 du 25 décembre 2004, relative à la prévention des risques majeurs, mais, dit-il, l'absence de textes réglementaires rend, parfois les interventions dans le cadre préventif et post-catastrophe, très complexes. En précisant, en outre, que l'absence de planning précis pour la mise en œuvre de cette stratégie, n'a pas permis d'atteindre les objectifs escomptés.
Il a affirmé, avec regret, que sur les 30 textes recommandés, seuls 4 décrets d'application ont été promulgués. Les 26 autres textes d'application, à ce jour, ne sont toujours pas élaborés. Et d'expliquer les raisons de ce retard par « l'absence de planning précis de mise en œuvre, absence de dispositif de mise en œuvre, et définition des responsabilité (qui fait quoi). Ainsi que l'absence de définition des modalités de financement». Le ministre s'est engagé, à travers son intervention, à doter la Commission nationale des Risques majeurs, de moyens matériels et humains pour lui permettre de s'acquitter, au maximum, de ses missions, afin qu'elle ait une vision préventive des risques qui lui permette d'établir une nouvelle dynamique compatible avec les objectifs tracés. M. Beldjoud s'est dit pour une stratégie qui vise la compréhension de la gestion des catastrophes, et qui vise à renforcer la cadre juridique et institutionnel.
Une stratégie capable de lever les obstacles, d'intégrer la flexibilité dans la gestion notamment préventive des risques, basée sur la gestion numérique des plans «Orsec»et des réserves stratégiques et du suivi des intempéries. Avec l'utilisation de nouveaux moyens et de technologie d'intervention et de gestion des catastrophes (moyens aériens, cartographies, GIS, télécommunications).
L'assurance contre les catastrophes naturelles en question
M. Hamid Afra, directeur de Recherche, délégué national aux risques majeurs a précisé dans son intervention que les dépenses de l'Etat sont énormes en post-intervention, mais minimes en action préventives et en matière d'assurance contre les catastrophes. Il a regretté que la production de l'assurance contre les effets des catastrophes naturelles (Cat-Nat) soit de moins de 10 %. Et d'affirmer que cette assurance est souvent vérifiable ou perceptible, essentiellement, dans les affaires de transactions immobilières et en fiscalité. L'expert a recommandé un plan d'action rigoureux pour inculquer la culture d'assurance au sein de la société algérienne. Mais surtout renforcer les moyens de contrôle de l'obligation de l'assurance, notamment auprès des responsables d'entreprises et d'activités commerciales. M. Afra a précisé qu'il faut tracer des objectifs à atteindre. « Il faut qu'on arrive à 25 % d'assurance contre les catastrophes naturelles, d'ici un an ou deux ans».
Justement, Fouad Bendimerad, professeur à Stanford University, a dans son intervention par vision-conférence recommandé de s'inspirer du modèle turc, notamment en matière d'assurance contre les catastrophes naturelles, vu son expérience réussie dans le développement de cette assurance qui sert, aujourd'hui, à financer les actions de prévention des risques majeurs.


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