Prévue les 25 et 26 janvier, la grève cyclique de deux jours par semaine, annoncée par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE), a été reportée à une date ultérieure. Une décision qui s'est imposée par le fait que les élèves sont confinés chez eux, suite à la suspension des cours pour une durée de dix jours, conformément aux instructions du président de la République. Une suspension qui peut être prolongée si la situation persiste et se complique davantage. Dans un communiqué rendu public, les responsables du CNAPESTE, ont précisé que même les assemblées générales et les conseils nationaux ont été reportés. Mais, est-il ajouté, le syndicat continuera à boycotter administrativement les devoirs et les examens, avec la rétention, déjà en vigueur, des notes des examens (notes d'évaluation continue, des devoirs et des compositions). Les membres du bureau national du Cnapeste ont appelé la tutelle et les pouvoirs publics à exploiter efficacement « cette suspension des cours dans les trois paliers », pour désinfecter les établissements scolaires. Ils ont également exigé à la tutelle et les autorités compétentes, de mettre à la disposition des établissements scolaires les outils et moyens d'hygiène appropriés, pour éviter la contagion, avec la reprise. Le Cnapeste revient à la charge pour demander l'octroi de moyens financiers et la création de nouveaux postes budgétaires, et ce, pour mettre en œuvre efficacement le protocole de prévention sanitaire, notamment pour ce qui est du respect de la distanciation sanitaire. Le syndicat a également insisté sur la nécessité de redynamiser le rôle des unités de dépistage et de suivi dans les établissements scolaires. Et ce, en fournissant des tests antigéniques et tests PCR, gratuitement. Et d'improviser des visites médicales dans le milieu scolaire avec des équipes du secteur de la Santé. Le Cnapeste a estimé que la décision de fermer les écoles était nécessaire. « La situation épidémiologique imposée par la pandémie de Covid-19, avec sa propagation généralisée et rapide, enregistrant d'une manière incontrôlée, plusieurs cas parmi les élèves, les enseignants et les membres du personnel éducatif, a nécessité une décision présidentielle de suspendre les cours pendant 10 jours, du jeudi 20 janvier 2022 au samedi 29 janvier 2022 », conclut le syndicat.